Nicolas Kazadi: « Les membres de la commission n’ont jamais été associés au dossier Husmal, moins encore dossier Samibo »

Invité à titre de témoin au cours de la 4e audience du procès de 100 jours ce jeudi 04 juin 2020, Nicolas Kazadi, ambassadeur itinérant et coordonnateur du comité de suivi du programme de 100 jours, affirme que ni lui ni les membres de la commission n’ont jamais été associés au dossier Husmal, moins encore dossier Samibo.

« Les membres de la commission n’ont jamais été associés au dossier Husmal, moins encore dossier Samibo. Je dois préciser encore que nous n’avons pas été impliqués à l’identification de ces projets,« a-t-il déclaré au tribunal.

« Quand nous avons pris connaissance du travail fait sous la direction du Directeur de cabinet, nous nous sommes cantonnés que sur le suivi…, » a-t-il poursuivi.

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Nicolas Kazadi affirme avoir été nommé verbalement au poste de coordonnateur du Comité de suivi.

« J’ai été désigné verbalement à ce poste de coordonnateur du Comité de suivi, et je l’ai su au cours de la première réunion tenue à la présidence de la république, en présence d’autres personnalités et autres entreprises…, » a-t-il indiqué tout en soulignant que le Comité de Suivi n’avait pas participé à la phase préparatoire du Programme, à savoir la détection des projets et la passation des marchés.

Il dit en outre avoir été surpris par les paiements effectués à Samibo tout en soulignant que ce n’était pas leur préoccupation.

 » Pour le suivi de la mise en œuvre, nous avons été surpris que des paiements avaient été effectués pour le compte de Samibo, mais pour nous, cela ne nous concernait pas, ce n’était pas de notre responsabilité« , a-t-il déclaré.

Le coordonnateur du programme de 100 jours reconnaît que deux membres de sa commission ont travaillé pour le compte du Directeur de cabinet du Chef de l’Etat à un travail sur Samibo.

 » Deux membres de la Commission ont participé à un travail sur Samibo, travail qui apparemment leur a été donné par le Dircab, mais pas en tant que commission, » a-t-il indiqué.

Il reconnaît que le ministre de la formation professionnelle faisait partie de la dite commission mais dit ne pas savoit qu’il était impliqué dans les opérations de dédouanement.

« Non, je ne l’ai su que lors de la confrontation au Parquet, » a-t-il souligné tout en indiquant que c’est le Directeur de cabinet qui sans l’ombre d’aucun doute, lui a confié cette tâche.

Kamerhe confirme tout ce qui est rapporté par l’ambasadeur itinérant Nicolas Kazadi, et l’en remercie.

Mais il nuance que en l’absence de l’ambassadeur, qui voyage beaucoup, il a toujours utilisé la Commission, à deux reprises.

Thierry Mfundu

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