Le procès de Vital Kamerhe et deux autres co-accusés a connu une reprise électrique ce lundi à la prison de Makala. Jammal Samih, appelé à la barre, s’est défendu de manière peu orthodoxe, menaçant même de « mourir ».
L’homme d’affaires libanais a été accusé par le ministère autour de plusieurs questions. L’accusation a d’abord dénoncé que 57 millions ont été payés à la société SAMIBO, de Jammal Samih, sans aucun soubassement. Ce que les avocats de ce dernier ont démenti.
Mais le déroulement de son audition a été caractérisé par un duel entre Jammal Samih, le ministère public et même les juges. L’homme d’affaires libanais a plusieurs fois refusé de répondre aux questions, affirmant parfois simplement qu’il a « oublié ». Jammal Samih n’a pas cessé de clamer son innocence, allant parfois à contre-courant.
« Laissez-moi parler sinon je meurs« , menace-t-il, avant de nier totalement avoir surfacturé les maisons préfabriqué.