Le Coronavirus met à nu le système sanitaire de la RDC

Un système public de santé très fragile, une communication déficiente au niveau de la sensibilisation quotidienne de la population ainsi que l’absence d’un filet de sécurité sociale sont les quelques faiblesses parmi tant d’autres, du système sanitaire congolais.

Les mesures d’accompagnement socio-économiques sont essentielles quand on prend des décisions d’envergure nationale qui touchent la survie même de tout un peuple.
La maladie à Coronavirus met en évidence trois grosses lacunes: « un système de santé public très fragile, une communication déficiente au niveau de la sensibilisation quotidienne de la population ainsi que l’absence d’un filet de sécurité sociale ».

Le Fonds de solidarité mis en place devrait, après cette lutte contre le COVID-19, conduire à de vraies structures d’assistance sociale permanentes.

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Par exemple, au Canada, hormis l’assistance sociale pour les plus démunis de la société et l’assurance-emploi pour les travailleurs qui perdent temporairement leur emploi, il y a aujourd’hui une nouvelle prestation canadienne d’urgence d’un montant de 2.000 USD par mois, pendant les quatre mois à venir pour chaque travailleur qui perd son emploi à cause du COVID-19, y compris les travailleurs autonomes. Ce, en plus du soutien aux entreprises et aux familles avec enfants.

Certes, la RDC est loin de ce scénario canadien mais, s’il y a la volonté politique réelle pour recouvrer toutes les recettes qui échappent au Trésor public, le pays y arrivera certainement pour le bien du peuple congolais.

Nous expérimentons une période de turbulence mondiale qui sera profitable aux générations à venir, si nous nous organisons rationnellement dans les circonstances actuelles pour édifier des structures efficaces de santé et de bien-être collectif. Alors que nous nous trouvons tous dans le même bateau et que notre survie commune dépend des efforts individuels mis ensemble, c’est le moment de bannir cette disposition injuste de notre pays qui consiste à « évacuer » les dirigeants vers l’étranger pour des soins médicaux aux frais de pauvres citoyens qui, eux, doivent faire face à un système de santé déficient.

L’interdépendance positive que nous enseigne la lutte contre cette pandémie doit amener nos dirigeants, s’ils sont des êtres humains conscients, à travailler corps et âme pour l’essor socio-économique du Congo, en effaçant cette image d’un pays riche sur papier avec une population misérable.

Ntambianza

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