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Des réfugiés burundais affirment que selon une « prophétie », la RDC « est leur terre promise »

Les gouvernements provinciaux du Nord et du Sud-Kivu, sous la facilitation de la Direction Générale des Migrations (DGM) se sont mobilisés pour rapatrier plus de 1600 Burundais qui étaient en situation irrégulière en RDC. Ces réfugiés ont été retrouvés dans une concession située au quartier Lac Vert, dans la ville de Goma. Certaines sources disent qu’ils y étaient installés depuis 2018.

Les autorités provinciales du Nord-Kivu ont décidé de les rapatrier au Burundi, en passant par Bukavu et Uvira, dans la province du Sud-Kivu. Ce mardi 17 mars 2020, le vice-gouverneur et la DGM ont reçu 1609 personnes venues à bord des bateaux Emmanuel 2 et 3. Après identification, ces burundais ont embarqué dans 20 camions des FARDC, sous la facilitation de la DGM et l’escorte de la Police nationale congolaise. Ils ont été acheminés jusqu’au Burundi, via Kanvinvira à Uvira, qui était leur porte d’entrée.

A Bukavu, pendant que certains s’interrogent sur comment ils étaient entrés au Congo, au vu et au su des services de sécurité, jusqu’à se retrouver à Goma; d’autres affirment qu’ils seraient les réfugiés qui s’étaient installés à Kamanyola et qui disaient que, selon la prophétie divine, la RDC est leur terre promise.

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Un d’eux, Jean-Claude Ngamichaniye, témoigne qu’ils avaient demandé asile en RDC. Malheureusement, les autorités congolaises avaient totalement rejeté. Il ajoute qu’au Burundi, ils sont victimes de la persécution religieuse commanditée par l’Eglise catholique du Burundi.

« On était persécuté par l’église du Burundi, qui nous poursuivait partout. Elle utilisait les moyens financiers (dîmes). Des fidèles chrétiens étaient utilisés pour nous traquer et nous écraser partout. Ils nous braquaient partout dans les rues et même dans les maisons. C’est pourquoi, on a fui le pays », explique Jean-Claude Ngamichaniye.

A la question de savoir s’ils ont un groupe armé, celui-ci parle des « ont dit ». Ceux qui insécurisaient la ville de Goma n’étaient pas nos membres. Il demande par la suite aux autorités burundaises de leur ouvrir les portes et les accueillir à bras ouverts.

Ces personnes auraient été excommuniées et exclues de l’Église catholique pour des pratiques qui sont contraires aux rites de l’église.

Thierry M. RUKATA/Politico.cd

3 comments
  1. Ces éléments bouroundais sont et/ou étaient dans notre pays ilegalement depuis longtemps, je me rappelle en 2018, moi et un groupe d’étudiants avons engagé une discussion contre ces gens habillés différemment de nous, avec quelques paires des souliers (masailles) comme marchandises, leurs habillement pouvaient contenir une arme à l’intérieur, nous avions vraiment suspecté, nous nous sommes dit les arrêter…mais malheureusement nous avions peur de la suite, avec le gouvernement de l’époque.

    Enfin, nous demandons au gouvernement de ne pas croiser les bras, c’est ne pas fini, ils ont délogé une seule concession à GOMA, rassurez vous qu’il n’avait que ça. Je doute

  2. Des propheties des eglises de sommeil. Leur terre promise est la ou ils sont nes: le burundi ou le rwanda. Sinon, ils doivent tous rentres dans la terre de nilotiques: somalie, ethiopia, mali, erythree etc.

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