Le commissaire provincial de la police nationale congolaise de la ville de Kinshasa Sylvano Kasongo a tenu à faire une mise au point sur le contrôle forcé de l’état physique des véhicules qui sera lancé ce 16 mars à Kinshasa mais que l’opinion assimile au contrôle technique technique organisé à intervalle régulier par le gouvernement provincial.
« Le contrôle sur l’état physique des véhicules n’est pas le contrôle technique des automobiles que seul le gouvernement provincial a la compétence de lancer », précise Sylvano Kasongo dans son communiqué du 6, nous parvenu ce 8 mars.
Par contrôle de l’état physique des véhicules, le commissaire provincial de la PNC entend vérifier « l’aspect extérieur et esthétique des véhicules notamment l’état des clignotants, des phares, des rétroviseurs, des pare-brise, de la peinture, de la carrosserie, des véhicules sans plaques d’immatriculation, des plaques bâchées avec gyrophares et sirènes sans titre ni droit, des passagers et des receveurs qui s’agrippent sur les portières « , explique-t-il.
Les véhicules qui tomberont dans l’une ou plusieurs infractions ci-haut décrites, seront appréhendés et « directement conduits à la casse et aucune amande ne sera exigée au contrevenant », avertit Sylvano Kasongo.
Même des épaves, véhicules abandonnés dans la rue sont concernés.
Le commissaire provincial de la police nationale apporte ces précisions, après avoir remarqué que l’annonce faite le 5 mars sur le lancement d’un contrôle forcé de l’état physique des véhicules ce lundi 16 mars, subit diverses interprétations qui tendent à la dénaturer et à semer la confusion entre les attributions du gouvernement provincial et celles de la police nationale dans le secteur du transport urbain.