La DPW) est le troisième plus grand opérateur mondial de terminaux conteneurs présents dans le monde. Il gère aujourd’hui plus de 60 terminaux dans le monde.
Ainsi pourra être donné le premier coup de pioche en ce début de 2020, même si la date n’est pas encore fixée.
« Le coût des travaux est évalué à 600 millions de dollars américains. Ce terminal aura une capacité de 332.000 containers par et plus de 1,3 million de tonnes chaque année. À moyen terme, ce projet envisage la construction du chemin de fer de 142 Km entre Matadi et Banana, et 144 Km de route reliant Boma et Moanda« , selon une source proche du dossier.
Elle précise que « ce projet socioéconomique pourra générer 2.000 emplois directs ainsi que des emplois indirects aux populations du Kongo Central, des marchés aux sociétés de sous-traitance, en plus des impôts et taxes que l’État pourrait prélever autour de l’ensemble de ces opérateurs commerciaux ». Dans l’entendement du président Félix Tshisekedi, le port en eaux profondes de Banana aura l’avantage d' » éviter une perte de revenus aux ports de Matadi et de Boma ».
UN PROJET BUDGÉTISÉ
Le port en eaux profondes de Banana est inscrit dans le budget 2020 de la République démocratique du Congo. Son ancêtre, le port de Banana, se trouve sur la rive nord de l’embouchure du fleuve Congo, dans une baie s’ouvrant vers le fleuve, l’isthme sablonneux de Banana protégeant le port de l’océan Atlantique.
Situé également hors du cours principal du fleuve, le port de Banana est géré par la Société commerciale des transports et des ports (SCTP, ONATRA avant sa transformation en 2011). Des données officielles renseignent que le port se compose d’un seul quai, d’une longueur d’environ 5 mètres. Les navires doivent disposer de leur propre matériel de déchargement, le port ne disposant pas de grue en état de marche.
Par ailleurs, l’accès au terminal pétrolier de la Société congolaise des industries de raffinerie (SOCIR) se fait par mouillage dans la baie. Le chargement se fait par tuyaux de 8 pouces permettant de charger 400 tonnes par heure, par des barges effectuant la navette avec le site de stockage. En fin de compte, le port en eaux profondes résoudra beaucoup de problèmes.
NSUMBU Ange