Dans un communiqué, la police dit considérée comme « infiltré» tout étudiant qui sera au campus de l’Université après jeudi après la décision du ministre de l’enseignement supérieur et universitaire, portant sur la suspension momentanée de toute activité à l’Université de Kinshasa, suite aux violences manifestations constatées ces derniers jours.
« Tout étudiant qui sera présent à l’Université de Kinshasa après le jeudi 09 janvier 2020 sera considéré comme un infiltré, un ennemi de la République faisant parti des bandits qui ont tué et blessé grièvement les éléments de la police le lundi 06 et le mardi 07 janvier dernier. Le commissariat provincial usera de tous les moyens légaux à sa disposition pour exécuter l’ordre lui donné par les autorités compétentes », dit le communiqué signé par le général Sylvano Kasongo.
Et de conclure, « c’est pourquoi, la police exhorte les parents et les tuteurs des étudiants régulièrement inscrits comme résidents aux homes de leur demander d’évacuer volontairement avant le lancement de l’opération de déguerpissement forcé.
Le commissariat provincial rappelle également que dans l’exercice de leur mission, le recours à la « violence légale » est accordé aux policiers quand ils font face aux personnes qui résistent violemment ».
Le ministre Thomas Luhaka a donné un ultimatum de 48 heures aux étudiants, afin que ceux-ci quittent les homes pour une vérification de la régularité de certains.
Plusieurs sources affirment que plusieurs non étudiants habitent ces homes, et certains seraient derrière le meurtre du policier lors de manifestations.
Thierry Mfundu