Néhémie Mwilanya : « l’opposition ne peut pas gagner des élections dans ce pays »

 

Le directeur de cabinet du président Joseph Kabila et coordonnateur du Front commun pour le Congo a été invité au journal Afrique de la Radio française, RFI, interrogé sur les cours et issue du processus électoral en RDC. Selon lui, l’opposition ne gagnera pas la présidentielle du 23 décembre 2018 et si cela arrivait par miracle, Joseph Kabila s’inclinera devant les résultats des urnes.

Il s’en est d’abord pris au candidat de la coalition Lamuka, Martin Fayulu Madidi qui, affirme-t-il, « n’a aucune autonomie. Il a été fabriqué dans les laboratoires de Genève et toutes les contradictions lui ont été générées par le processus de Genève « .

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Le directeur de cabinet de Joseph Kabila s’est en outre appuyé sur la division de l’opposition et son « impréparation », pour justifier l' »inévitable victoire » de la coalition qu’il coordonne, le FCC, aux élections jumelées du 23 décembre 2018.  » Nous nous sommes préparés depuis l’enrôlement jusqu’aujourd’hui. L’opposition a appelé ses militants à se faire enrôler à une semaine de la fin de l’enrôlement ; elle est entré dans la campagne électorale 10 jours après son lancement », a-t-il argumenté.

Mais aussi, les mobilisations « massives » de l’opposition sont aux yeux de Néhémie Mwilanya, des spectacles dans des grandes ville. Le FCC par contre, va plus loin et mobilise jusqu’au fin fond du Congo. Par conséquent, « cette opposition ne peut pas gagner les élections dans ce pays pour des raisons tout à fait objectives. Elle n’a pas mobilisé l’électorat au moment où il le fallait et elle n’a pas de discours. Son seul discours était : Kabila doit partir. Kabila a respecté la constitution, l’alternance est en vue, mais elle ne sera pas au profit de cette opposition parce qu’elle ne s’est pas préparé », a prédit Néhémie Mwilanya.

Et,  » si par miracle », l’opposition venait à gagner les élections du 23 décembre 2018, le président Joseph Kabila, a laissé entendre Néhémie Mwilanya, est celui qui a relancé la démocratie en RDC,  » après près de cinquante ans ». « Si c’est par miracle c’était l’opposition qui gagnerait les élections, Joseph Kabila acceptera les résultats », a-t-il conclut.

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