L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) n’envisage pas qu’un autre candidat que Félix Tshisekedi soit désigné pour représenter l’opposition à la prochaine Présidentielle. C’est en tout cas ce qu’a affirmé Abraham Luakabwanga, l’ancien porte-parole de Felix Tshisekedi, lors d’une interview hier sur la radio allemande Deutsche Welle.
Cette sortie, la veille de l’ouverture des discussions entre sept ténors de l’opposition autour de la désignation d’un candidat commun à Genève, a suscité des inquiétudes. Car depuis plusieurs semaines, le parti fondé par Etienne Tshisekedi a montré des signes d’énervement vis-à-vis des autres leaders.
En effet, en octobre, Félix Tshisekedi a séché un round des discussions à Johannesburg, où pourtant, l’UDPS a signé un accord de coalition électorale avec les six autres leaders. Par ailleurs, alors que cet accord prévoyait notamment le rejet de la machine à voter et celui de 10 millions d’électeurs supposés fictifs, l’UDPS a refusé de prendre part à une mobilisation de l’opposition contre ces machines à Kinshasa, au lendemain même de la signature de cet accord.
A Genève, la sortie de M. Luakabwanga a certes laissé des traces. Beaucoup parmi les leaders de l’opposition refusent certes d’en parler. « Nous n’avons rien à dire pour l’instant. Nous sommes ici avec Félix [Tshisekedi] et il ne nous a jamais dit qu’il ne soutiendrait pas un autre candidat« , lance un proche de Katumbi.