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RDC: Nangaa et ses machines dos au mur!

Au moins 15 candidats à la Présidentielle dénoncent la machine à voter décriée également par les organisations de la Société civile, l’opposition, les mouvements citoyens et même la Communauté internationale.

7 candidats à la Présidentielle ont en effet lancé un mémorandum dénonçant le processus électoral au pays, tout en appelant, comme 7 autres avec eux, au retrait de la machine à voter.  Dans une déclaration, Marie Josée Ifoku, Sylvin Maurice Masheke, Théodore Ngoy, Yves Mpunga, Gabriel Mokia, Seth Kikuni et Radjabo Tebaro Soborabo ont exigé de procéder “sans désemparer” à l’impression de bulletin de vote papier.

15 candidat à la Présidentielle appellent au retrait des machines

Ils ont été rejoints par l’ancien membre du Bureau politique de la Majorité Présidentielle, Tryphon Kin-kiey Mulumba, qui a également fait savoir que cette machine doit être écartée du processus.  « Je pense qu’il faut absolument écarter cette machine à voter. Personne n’en veut. Tout le monde est contre », a-t-il confié durant une intervention à la Radio France Internationale.

Le samedi dernier, 7 leaders majeurs de l’opposition sont montés au créneau à travers à grande meeting à Kinshasa pour dénonce ces machines. A ce stade, 15 des 21 candidats à cette Présidentielle réclament tous le retrait.

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Les catholiques, les mouvements citoyens, la Société civile ne veulent pas non plus de cette machine. Dans une conférence de presse à Kinshasa la semaine dernière, le Comité Laïc de Coordination a annoncé une  nouvelle mobilisation contre celle-ci.

«La crédibilité d’un processus électoral dépend également de la qualité de son fichier électoral. L’actuel fichier électoral de la RDC nécessite le toilettage de la part de la Centrale Électorale. Depuis les dernières recommandations de l’OIF, aucun signal n’est donné par la CENI dans le sens de la fiabilisation dudit fichier », dénonce également le CLC.

Risque de chaos

La semaine dernière, c’est des experts britanniques venus à Kinshasa pour certifier ces machines qui ont jeté un véritable pavé dans la mare. Selon eux, il faut 15 préalables à l’utilisation de ces machines pour un processus transparent.  Du côté des catholiques, on estime que ce rapport est suffisant pour le retrait de ce machine.  « Le rapport des experts britanniques qui a énuméré un certain nombre de problèmes à résoudre quant à l’utilisation de cette machine« , explique-t-on.

Outre les catholiques, les mouvements citoyens Lutte pour le Changement (LUCHA), les Congolais debout ou encore des organisations de la société civile ont marché dans plusieurs villes du pays la semaine dernière contre ces machines.

Alors que la Commission électorale insiste sur le fait que sans ces machines, il sera impossible de voter le 23 décembre, les nouvelles marches programmées par les catholiques et les organisations de la société civile accentuent la pression.

 

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