Alors qu’il a été condamné fin juillet dernier à neuf (9) jours de servitude pénale pour coups et blessures volontaires sur une femme cambiste à laquelle il devait de l’argent, Willy Mishiki, ancien vice-ministre de l’énergie au sein du gouvernement Samy Badibanga allait déjà recouvrer la liberté avant la date du 8 août, marquant la clôture de dépôt de candidatures à la députation nationale et à la présidentielle.
Des sources proches du tribunal de paix de de Goma ont révélé à POLITICO.CD que pendant que Willy Mishiki purgeait sa peine dans la prison centrale de Munzenze à Goma, ses avocats avaient interjeté appel de la décision du tribunal en vue d’obtenir l’acquittement de Willy Mishiki pour lui permettre de participeraaux élections.
« Willy Mishiki a été condamné à trois mois de prison et l’amande précédemment exigée a été réduite à l’issue de l’examen de cette requête » a dit à POLITICO.CD un juge du tribunal de paix de Goma.
Cette décision judiciaire met Willy Mishiki dans l’impossibilité de concourir aux élections législatives dont la réception de candidatures est déjà clôturée par la commission électorale nationale indépendante.