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John Tshibangu désormais incarcéré à Ndolo et sera déféré devant la justice militaire

Arrêté et détenu en secret depuis plusieurs mois, l’ex-colonel FARDC John Tshibangu a été transféré cet après-midi à la prison militaire de Ndolo, dans le faubourg du centre-ville de Kinshasa, où été auditionné par l’auditorat militaire, apprend POLITICO.CD jeudi. 

John Tshibangu va finalement être traduit en justice militaire. L’ancien colonel déserteur a été auditionné ce jeudi par l’auditorat militaire à la prison de Ndolo, où il a été finalement transféré en présence d’un journaliste de POLITICO.CD.

Selon la famille de M. Tshibangu et ses avocats, présents au moment de l’audition, le ministère public a entamé la procédure officielle qui devrait aboutir à son déferrement devant la justice militaire. « Il a été transféré à la prison de Ndolo où il va y passer la nuit. Pour l’instant, je ne peux rien vous dire. On attend la suite de la procédure demain« , explique un membre de la famille, joint au téléphone par POLITICO.CD.

« Il a été auditionné, il sera, par la suite, traduit devant soit l’auditorat militaire, soit devant la haute cour militaire en sa qualité d’ancien officier de l’armée« , renseigne par ailleurs un journaliste de POLITICO.CD.

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Déserteur depuis 2012, et recherché depuis, Tshibangu a été arrêté en janvier dernier à l’aéroport de Dar es-Salaam, en Tanzanie, quelques jours après avoir diffusé une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle il donnait un ultimatum de 45 jours à Joseph Kabila, faute de quoi « nous allons [le] faire tomber », menaçait-il. Il a depuis été détenu dans un endroit secret.

En avril, le général Delphin Kahimbi, chef du service de renseignement militaire congolais, a admis les conditions « exceptionnelles » de cette détention dénoncée par la famille et les avocats du concerné, tout en accusant l’opposant Moïse Katumbi et des prêtres catholiques d’avoir financé la tentative de rébellion de M. Tshibangu.

« Durant l’audition, John Tshibangu a cité à trois reprises le nom de M. Moïse Katumbi parmi ceux qui ont financé sa tentative de déstabilisation des institutions », indiquait le général Kahimbi à Jeune Afrique, sans donner de plus amples détails sur cette grave accusation.

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