Le président Joseph Kabila a signé un nouveau code, qui remplace celui de 2002, plus tôt ce mois-ci malgré de fortes objections des multinationales opérant en RDC, qui ont déclaré que celui-ci ferait fuir les investissements et violerait les accords existants.
Lors d’une réunion deux jours avant la promulgation du code, le président Joseph Kabila a assuré que les préoccupations des entreprises seraient prises en compte dans les discussions de suivi.
« Les sociétés minières disent qu’elles s’attendent à ce que les négociations se concentrent sur la reconnaissance des protections décennales contre les modifications du régime fiscal et douanier dont ils bénéficiaient sous le code précédent mais qui ont été annulées par la nouvelle loi« , explique notamment Reuters dans un article publié mardi soir.
Cependant, le gouvernement congolaiss, dont le pays est le premier producteur de cuivre en Afrique et qui exploitent plus de la moitié du cobalt dans le monde, affirme qu’aucun compromis atteint dans les négociations ne peut contredire les dispositions du code.
« Au-delà des pressions exercées par les investisseurs extérieurs sur les institutions et le peuple congolais, le gouvernement est déterminé à défendre les intérêts nationaux« , a déclaré le gouvernement dans un communiqué publié mardi à l’issue du Conseil des ministres tenu ce mardi à Kinshasa.
Les principales sociétés minières présentes au pays, notamment Glencore, Randgold, China Molybdenum et Ivanhoe, ont déclaré la semaine dernière avoir envoyé des experts juridiques et techniques dans la capitale Kinshasa pour les négociations.