La France « est préoccupée par les violences » survenues dimanche en République démocratique du Congo durant les manifestations appelant au départ du présidentJoseph Kabila, a déclaré mardi un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
Dimanche, les forces de sécurité congolaises ont réprimé des messes dans des églises à coups de gaz lacrymogène, et empêché des marches interdites après l’appel à manifester contre le pouvoir, faisant onze morts, plusieurs blessés et une centaine d’arrestations.
Le droit de manifestation pacifique « est une composante essentielle de la démocratie », a souligné mardi le Quai d’Orsay dans son communiqué, où il « réitère son appel au dialogue et au rejet de tout recours à la violence ».
Paris « appelle à la tenue effective des élections conformément au calendrier électoral publié le 5 novembre 2017 », qui prévoit l’organisation de la présidentielle le 23 décembre 2018.