L’appel de Félix Tshisekedi à occuper massivement les rues a largement été écouté, mais du mauvais côté. Car tant à Kinshasa que à Goma ou à Lubumbashi, ce sont les forces de sécurité qui ont largement occupé les rues pour réprimer toute manifestation.
A l’Université de Kinshasa, une tentative de sortie des étudiantes a rencontré une forte mobilisation de la police et la garde présidentielle, renseigne un journaliste de Politico.cd sur place. Plusieurs étudiants ont été arrêtés à l’issue d’une série de gaz lacrymogène.
#RDC #DRC #Kinshasa #UNIKIN pas de sortie pas d'entrée du côté de l'intendance calme anormal #JDC @habariRDC @soniarolley pic.twitter.com/Z19xQlgf2D
— Blogueur du Citoyen (@jhshotsha17) November 30, 2017
La même situation a été observée à Limete, fief supposé de l’opposition, aux alentours du siège de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti phare du Rassemblement. Des manifestants qui asseyaient de descendre dans la rue ont été soit arrêtés, soit dispersés.
Au centre-ville, un calme inhabituel animait le principal boulevard. Des véhicules étaient rarement vus alors que les principaux magasins sont restés fermés.
#RDC : Manifestation du 30 novembre, la police fait un marquage à la résidence de @fatshi13 pas d'entrée pas de sortie. #Limetefresias pic.twitter.com/bIbeoHOB3N
— Mimul (@MicheeMulumba_) November 30, 2017
Par ailleurs, aucun leader de l’opposition n’a pu quitter son domicile. Félix Tshisekedi, président du Rassemblement, subit un blocus devant sa résidence, où la police s’est déployée, empêchant toute entrée ou sortie.
A Goma, capitale du Nord-Kivu dans l’Est du pays, des tirs ont été entendus dans des quartiers favorables à l’opposition. Un déploiement important de la police est aussi observé dans tous les points stratégiques de la ville. La plupart de parents n’ont pas envoyé leurs enfants à l’école, redoutant d’éventuelles violences.
Kasindi, Nord-Kivu
Voilà comment les policiers de Kabila traitent une femme. Elle pourrait être leur mère, leur épouse, leur sœur. Son tort: porter le drapeau de la #RDC sur ses épaules et demander pacifiquement le départ de KABILA, car hors-mandat. RT svp ! pic.twitter.com/UmBh9Ufxnm— LUCHA 🇨🇩 (@luchaRDC) November 30, 2017
Plusieurs militants du mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) ont été arrêtés par les forces de l’ordre tant à Goma qu’à Butembo, signalent des sources concordantes.
#Lubumbashi : la pluie se mêle aux tensions. Forte militarisation de la ville. Plus de policiers et militaires qu'à des journées de marche précédentes. #RDC pic.twitter.com/dSimXkncnv
— Didier Mukaleng M. (@MUKALENGM) November 30, 2017
A Lubumbashi, capitale du Haut-Katanga au sud-est, la même situation de déploiement massif des forces de sécurité a été observée. La mairie qui, comme à Kinshasa ou à Goma, a interdit les manifestations de l’opposition, appelle par ailleurs les habitants à vaquer librement à leurs occupations.
Le vrai dernier mot appartient au créateur, le Dieu Tout Puissant!
Car c’est Lui seul qui connaît le vrai destin de ce pays!
C’est son exclusive volonté qui se fera voir par tout commun de mortel!
Qui vivra verra, et donnera gloire à Dieu!
Unhuman demoniac republic of Congo
Il fallait que les organisateurs soient là pour être massivement avec ces forces de sécurité. Il faut simplement comprendre que les stratégies qui ont peut être réussi ailleurs ne les seront pas au Congo Kinshasa. Au Zimbabwe on l’a compris et on a agit sans recourir à l’argent de Soros. A chaque pays, chaque période, sa stratégie
non, c’était l’appel à une journée villes mortes. Cela a réussi à 100 pour cent
SIGNAL TRES TRES FORT ET REUSSITE TOTALE!
C’est l’armée, la police nationale et autres sicaires du régime aux abois qui ont marché en lieu et place de la population. Nanu botamboli te…
COUP DE CHAPEAU AU RASSOP ET ALLIES!