Filimbi appelle à se « lever pour chasser Kabila »

Les élections présidentielle, législatives, provinciales et locales en République Démocratique Du Congo (RDC) ont été fixées au 23 décembre 2018, a-t-on annoncé dimanche de source officielle. Ces «  scrutins directs  » seront organisés en une seule séquence le dimanche 23 décembre 2018, a déclaré le rapporteur de la Commission électorale, Jean-Pierre Kalamba, lors d’une cérémonie officielle sur la publication du calendrier.

Selon la Commission électorale nationale indépendante (Céni), l’annonce des résultats provisoires de la présidentielle sera faite le 30 décembre 2018. Les résultats définitifs de ce scrutin seront connus le 9 janvier 2019. Le nouveau président prêtera serment le 12 janvier 2019, précise la Céni.

Pour le mouvement citoyen FILIMBI, Corneille Nangaa  « au service de M. Joseph Kabila », a publié un calendrier électoral « plein de contradictions, en violation de la Constitution, de la loi électorale en vigueur ainsi que de l’Accord signé le 31 décembre 2016 sous la modération des évêques de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO). »

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« Cette publication marque le déclenchement officiel de l’application de l’article 64 de la Constitution qui aboutira à la neutralisation pacifique de M. Joseph Kabila et de TOUS ses complices au plus tard le 31 décembre 2017, conformément aux dispositions contenues dans le Manifeste du Citoyen Congolais« , dit ce communiqué signé notamment par Floribert Anzuluni, Coordonnateur de ce mouvement congolais.

« À compter de ce jour, nous nous joignons à toutes les autres forces sociales et politiques qui agissent pacifiquement en faveur du départ de M. Joseph Kabila et de ses complices et nous lançons un appel à la désobéissance civile« , ajoute-t-il.

La Lucha et le mouvement citoyen « Les Congolais debout » ont également lancé des appels à la population à ne plus reconnaître l’autorité du président Joseph Kabila après le 31 décembre 2017. Ces mouvements appellent par ailleurs à des actions pour chasser le président congolais du pouvoir.

FILIMBI appelle à ne plus reconnaître les animateurs de toutes les institutions de la République, incluant le Président de la République, le Premier Ministre et les membres du Gouvernement, les députés et sénateurs et toutes les autres institutions, que nous assimilons dorénavant à des putschistes.

Mais aussi à refuser de payer toutes les factures émises par les entreprises publiques telles que la Société Nationale d’Electricité (SNEL) et la Régie des Eaux (REGIDESO), ainsi que les différents impôts et taxes perçus pour le compte de l’Etat.

« Aux forces de sécurité, nous demandons de se ranger du côté de la population dont l’engagement pacifique a également pour objectif d’améliorer leurs conditions de vie« , dit le communiqué.

 

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