Les dessous du tête-à-tête Joseph Kabila – Nikki Haley

Deux heures de discussions. C’est ce qu’annonce la présidence de la République démocratique du Congo comme durée de l’échange cet-après-midi entre l’Ambassadrice Nikki Haley et le président Joseph Kabila.

C’est sur le coup de 15h35, explique-t-on,  ce vendredi 27 octobre 2017, que Mme Nikki Haley, représentante permanente des Etats-Unis aux Nations Unies, a fait son entrée au Palais de la Nation à la tête d’une forte délégation.

« Conduite par le Vice-Premier ministre et ministre congolais des Affaires étrangères, Léonard She Okitundu, elle a été reçue par le Chef de l’Etat en audience pendant près de deux heures« , raconte la Présidence congolaise.

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« A sa sortie, c’est une diplomate américaine tout à fait gaie qui a quitté la Présidence de la République« , ajoute-t-on dans un article publié à l’issue de cette rencontre.

Si le contenu de cet échange reste un mystère, on fait savoir que l’audience a porté essentiellement sur la situation politique, le processus électoral, la situation sécuritaire et le redimensionnement de la Monusco, situation passée en revue « conformément à l’ordre du jour présenté par la partie demanderesse.  »

Pas de « pression politique sur la CENI »

« Mme l’ambassadeur a obtenu du Président Joseph Kabila les informations dont l’administration Trump a besoin« , explique-t-on.

En ce qui concerne particulièrement la Monusco, il est établi que le Chef de l’Etat congolais et son homologue américain partagent la même opinion. On se souviendra, explique le site de la présidence congolaise, que dans son discours à l’occasion de la 72ème assemblée générale de l’ONU, « le président Donald Trump a vivement exprimé sa déception de voir une mission composée d’éléments bien formés, bien équipés et bien motivés se révéler incapable d’en finir avec un petit millier de rebelles étrangers. »

« Normal : son pays est le premier contributeur des Nations Unies. A l’instar du Président Joseph Kabila, le Chef d’Etat américain est pour le redimensionnement de la force onusienne en vue de l’adapter à la guerre asymétrique qui se déroule sur le territoire congolais« , ajoute-t-on.

Alors que l’Ambassadrice américaine a publiquement affirmé que son pays s’attendait à l’organisation des élections « en 2018 », la présidence congolaise fait savoir que les autorités congolaises considèrent « qu’il est indiqué, et cela dans l’intérêt de tous les protagonistes, de ne pas soumettre à la pression politique une matière hautement technique. Il va bien falloir que la Céni procède aux opérations préélectorales et électorales comme elle le prévoit. »

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