Clément Kanku contre-attaque finalement. Après s’être vu interdit d’organiser une conférence de presse à Kinshasa mardi, le député congolais peut compter sur son parti, le Mouvement pour le Renouveau (MR), qui remet en cause la traduction des enregistrements audios qui éclaboussent son leader.
« Le MR dénonce avec la plus grande énergie les propos diffamatoires contenus dans cet article et déplore, entre autres, l’usage maladroit et orienté d’un élément sonore à des fins inavouées« , affirme d’entrée un communiqué diffusé en début de soirée.
Pour le MR, le député Kanku n’a jamais rencontré l’expert des Nations-unies. « le MR ne peut qu’exprimer toute son indignation et préciser qu’il n’a jamais rencontré madame Zaida CATALAN« , dit ce communiqué.
En effet, New York Times affirme avoir contacté M. Kanku, qui a initialement nié, puis a confirmé qu’il avait été en contact avec les experts tués en mars dernier dans le Kasaï. « J’ai parlé avec l’homme; la femme, je ne lui ai pas parlé« , a répondu le député congolais. Avant de changer de version: « Je pense que j’ai également parlé avec la femme, mais je ne suis pas certaine parce que beaucoup de gens m’appellent « . Le journal américain n’a toutefois jamais parlé d’une rencontre.
« A toutes fins utiles, le MR rappelle à l’attention générale que son président est originaire de Dibaya, une circonscription dont il est l’un des élus, qu’il n’a jamais entretenu des liens étroits avec une quelconque milice et qu’il n’est pas impliqué ni de près, ni de loin dans l’assassinat des deux experts de l’ONU« , persiste et signe le communiqué du MR.
Par ailleurs, ce parti de l’opposition remet également en cause l’authenticité de ces enregistrements, contrastant avec la version d’un proche du député congolais. « En comparant la retranscription telle que reprise dans cet article avec l’élément sonore, force est de constater que la traduction de la conversation retranscrite en langue française et anglaise ne correspond nullement à l’élément sonore d’origine en langue Tshiluba, sans préjudice de la contestation de l’authenticité de l’élément sonore présenté« , explique le communiqué.
Tout en affirmant que son président est prêt à être confronté à « un quelconque élément sonore« , le parti de M. Kanku fustige New York Times, l’accusant d’avoir publié son article dans le but de nuire.
« De tout ce qui précède, le MR est convaincu que cet article du New York Times du 20 mai 2017 a été publié dans l’unique dessein de nuire à la personne du président Clément Kanku, de porter atteinte à son honneur et détourner intentionnellement l’attention de l’opinion sur les réelles causes du décès des deux enquêteurs de l’ONU ainsi que des massacres dont la population Kasaïenne est victime. Lesdites insinuations distillées dans cet article ne constituent ni plus ni moins qu’une imputation dommageable et une dénonciation calomnieuse« , dit-il.
Vraiment ???
Le new York times veut nuire Clement KANKU sérieux, même le phare ne vaudrait pas perdre son temps à nuire KANKU , seulement les américains ???
Je ne sais pas ce qui passe mais c’est sûr qu’il se passe quelque chose.
TOZO TALELA TOZO ZOOMELE
Wait and see,disent les Anglais et dans toute chose,il faut considérer la fin. Agbepa Mumba Olomidé n’est nous a pas renseigné que le mensonge emprunte quelque fois l’ascenseur pour enraciner sa nuisance,tandis que la vérité conduit à l’évidence véracité par les escaliers. Kowumela eza kopolate.
kanku tu connais quelque chose tu a etes manipuler par le regime de kabila ,donc denoce tout les monde sinon ce tua qui va paye le pot casse