Une rumeur selon laquelle les deux experts de l’ONU, l’américain Michaël Sharp et Zahida Katalan, de nationalité suédoise, enlevés sur axe Bukonde-Tshibulu au Kasaï central seraient égorgés par leurs bourreaux court en RDC. Le Porte-parole du gouvernement, Lambert Mende a confirmé l’enlèvement de ces expatriés mais pas leur mort.
« Non. Pour l’instant, je peux vous confirmer que ces informations sont fausses. Ces sont des rumeurs. Les forces de l’ordre et la Monusco continuent de patrouiller, tant qu’il n’y a pas de corps, nous continuerons les recherches« , a déclaré Lambert Mende, joint au téléphone par POLITICO.CD
Le Ministre de la communication et des médias rassure que le Vice-premier Ministre, Ministre de l’intérieur, Ramazani Shadari qui se trouve sur place au Kasaï n’a pas communiqué une telle information à ses collègues du gouvernement.
Par ailleurs, Charles Antoine Bambara, Directeur des informations publiques de la Monusco, est allé dans le même sens que le Ministre Lambert Mende. « Nous avons appris ma même chose, mais nous sommes en train de vérifier auprès de nos sources locales. Des que nous établissons les faits, je vous appellerai personnellement pour vous en dire plus » a-t-il répondu à Politico.cd.
Le gvt Congolais confirme l'enlèvement de 2 officiels de l'ONU au Kasaï, enquête en cours… (L. Mende) @habariRDC @politicocd @aa_french pic.twitter.com/gShT88dQ0I
— 𝐅𝐢𝐬𝐭𝐨𝐧 𝐌𝐚𝐡𝐚𝐦𝐛𝐚 𝐖𝐚 𝐁𝐢𝐨𝐧𝐝𝐢 (@FMLarousse) March 13, 2017
Michaël Sharp et Zahida Katalan ont été enlevé avec 4 autres congolais, ce 13 mars, sur l’axe Bukonde-Tshimbulu, au Kasaï central, selon le communiqué du gouvernement congolais.
Le Porte-parole du gouvernement, Lambert Mende précise dans ce communiqué que ce groupe sillonnait la province du Kasaï central à moto sans avoir informé les autorités locales. Tous les membres de la délégation sont tombés entre les mains des forces négatives non identifiées. Les recherches se poursuivent.
Réflexion : Les services de sécurité du pouvoir de Kinshasa ne serai pas responsable de cet enlèvement pour empêcher ces agents d’aller se rendre compte de la vraie situation de massacre qui s’est déroule dans le grand Kasaï ? La question mérite d’être posée!