Dans ces territoires à faible présence de l’armée loyaliste, les miliciens s’opposent leur règle.
Suite à la menace sécuritaire grandissante, chacune des ethnies de la région a mis en place une milice d’auto-défense. Outre ce prétexte les revendications de contrôle de terres, essentiellement les zones minières sont à la base de la prolifération des groupes armés dans cette partie de la République Démocratique du Congo. En 2016, l’ONG Américaine Enough Project a recensé plus de 70 groupes armés dans les provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu aux diverses revendications, dont parfois certaines sont vagues.
j’ai suivi avec intérêt le Gouverneur Julien lors du festival AMANI. A peine qu’il a fait son discours devant les antennes de radio okapi, que fait il pour sécuriser la province et anéantir ces milices. Si chaque ethnie conserve une milice d’auto-défense ce qu’elles se sentent, toutes, menacées. et cette insécurité vient de la faiblesse de la force loyaliste, des forces de sécurité et de la police nationale.