Coups de feu à l’Université de Kinshasa: des étudiants réclament le départ de Kabila

INFO POLITICO.CD Une protestation des étudiants de l’université de Kinshasa contre les coupures d’électricité a dégénéré en une manifestation pour le départ du président Joseph Kabila du pouvoir, occasionnant de tirs. 
Université de Kinshasa. Photo Politico.cd, 19 septembre 2016.

Tout est parti d’un mécontentent lié au délestage ce lundi 12 décembre dans la soirée, où des étudiants de la première université publique de la République démocratique du Congo sont descendus dans la rue pour protester contre ce rationnement de l’électricité.

D’après des sources sur place, ces derniers sont sortis de leurs homes du Campus de l’Université de Kinshasa, à une dizaine de kilomètres du centre-ville de la capitale congolaise, scandant des chansons hostiles au président Kabila et aux responsables de la Société nationale d’électricité.

« Ils se sont réunis à l’Itendance générale et ont pris la direction de la maison du recteur [le professeur Ngoma ya nzuzi Daniel] située dans le plateau de professeurs« , explique notre source.

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La Police universitaire s’est alors opposée à eux dans des affrontements dont on ignore le bilan pour l’instant. C’est durant leurs affrontements avec des éléments de la Police que ces étudiants ont commencé à demander le départ du président Kabila, scandant: « le 19 décembre arrive« , en référence à la date redoutée de la fin du dernier mandat du président congolais..

Ecoutez le témoignage d’un étudiant au téléphone avec Edmond Izuba. 

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3 comments
  1. les étudiants doivent être dans de bonne conditions pour leurs permettre à bien suivre les cours, les autorités de la tutelle doivent être regardantes en vu de créer un bon climat. La foule et la masse est sans âme

  2. L’avenir du Congo est fortement lié à l’attitude des étudiants congolais de l’ESU-RS, de l’étranger et des enseignements privés ; comme depuis l’époque mobutienne.
    Pendant longtemps encore, il n’y a que les étudiants qui représentent une opposition plus ou moins lucide aux régimes dictatoriaux que nos peuples maintiennent dans nos états africains et dans nos états occidentaux, par le fait de leur ignorance des lois qui président au bonheur de l’être humain et des États, des lois qui gouvernent les mondes temporels et spirituels.

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