L’Agence nationale des renseignements (ANR) a dit douter de l’authenticité de la correspondance de la Présidente du tribunal de paix de Kamalondo, qui dénonçait mercredi des pressions exercées sur elle par des autorités pour obtenir la condamnation de Moïse Katumbi à trois ans de prison dans une affaire de spoliation immobilière.
Dans une mise au point signée par Pierre Tshitenge, responsable des relations publiques de l’ANR, cette institution pense que si « cette correspondance si, elle existe, ne peut-être, en réalité, que l’œuvre d’une officine spécialisée dans le but à la fois de salir nos services et de se défaire de la réputation déjà établie de spoliateur avéré des biens d’autrui qui colle à la peau de l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga. »
Kalev Mutomb, l’AG de l’ANR, n’a jamais eu des contacts avec cette juge, d’après cette mise au point.
« L’administrateur général de l’ANR n’a jamais eu des contacts ni directs ni indirects avec cette juge qu’elle ne connait même pas (…) Nos services doute aussi bien de l’authenticité que de la véracité du contenu de cette lettre dont l’objectif est manifestement de charger le premier responsable de l’ANR, bouc émissaire préférés des délinquants et autres criminels, ayant maille à partir avec la justice et le service de sécurité de la RDC, » ajoute le document.
L’ANR trouve que les infractions à charges de l’ancien gouverneur de l’Ex-Katannga sont tellement évidentes qu’aucune pression ne serait justifiée.
« Dans tous les cas, l’évidence des infractions établies à charges de sieurs Katumbi Chapwe Moise par la justice de Lubumbashi, ne nécessitait aucune forme de pression »
Pour rappel, Ramazani Wazuri Chantale, Présidente du tribunal de paix de Kamalondo, a dénoncé ce mercredi des pressions exercées sur elle par des autorités pour obtenir la condamnation Moïse Katumbi à trois ans de prison dans une affaire de spoliation immobilière.
« J’ai été obligée (…) de condamner monsieur Moïse Katumbi » en vue « d’obtenir son inéligibilité », dit-elle dans une lettre adressée aux autorités politiques et judiciaires de Kinshasa, à l’Union européenne, à l’Union africaine et au chef de Monusco.
Elle dit dénoncer des « contraintes physiques et morales », « avant l’audience et pendant » les délibérations, pour que sa « signature (soit) apposée sur le jugement ». Elle accuse les autorités de l’ANR, la présidence de la République, les autorités judiciaires de Lubumbashi, d’être les auteurs de ces pressions qui l’ont obligée à « passer outre » la loi et les procédures.
9 commentaires
Bravo RAMAZANI, la justice en RDC n’ existe pas. Moise Katumbi le choix du peuple et notre prochain Président.
Personne ne peut douter de la véracité des declarations de cette pauvre juge, victime des amateurs parvenus au pouvoir.
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je suis pour Ramazani,que notre pays la justice appartient aux pouvoir.
Un mensonge cousu en vue de ternir l’image des autorites au profit d’une somme colossale d’argent qu’elle doit avoir eu de katumbi. Qui seme le vent recolte la tempete! Tout se paye ici-bas !
Leave a message…felicitation madame pour cette denonce
Laissons le temps au temps pour la vérité concernant ce dossier
ce lorsque les chose devient difficile que le fort ce distingue de faible.
Bien madame la justice dans notre pays est pour les gens mieux placé et pour qui ont de moyen et de pouvoir, vas t’exilé la où tu veut tu revient seulement après leur pouvoir vas terminé. Je suis katumbi moïse pour le pouvoir de la Rdc