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UPLC, une nouvelle rébellion active depuis 6 mois dans l’Est de la RDC, d’après une ONG

L’Union des Patriotes pour la Libération du Congo (UPLC), un nouveau mouvement rebelle, en gestation depuis 6 mois, serait déjà opérationnel en Ituri et au Nord-Kivu. D’après l’ONG CEPADHO qui donne la nouvelle, il s’agirait d’une coalition de milices du Nord-Kivu et de l’Ituri dans les chefferies de Babila-Babombi, Bandaka-Bombo, Bandaka-Bafakoa (en territoire de Mambasa) et Walese-Vukutu (en territoire d’Irumu) dans la province de l’Ituri.

« Des enquêtes menées par le CEPADHO, les combattants de ce mouvement politico-militaire sont déjà présents dans les Groupements BANGOLE et BAKAHEKU en Chefferie des BABILA-BABOMBI ainsi que Enjewa (Chefferie des Bandaka-Bombo), Bandumisa (en Chefferie des BANDAKA-BAFAKOA) et BASIRI (en Chefferie des WALESE-VUKUTU) », renseigne l’ONG.

D’après le CEPADHO, c’est le commandant Mangalibi, frère de Paul Sadala Morgan et originaire de Mamabasa (Ituri), qui dirigerait les opérations militaires. Jusque-là, il était le Chef de la milice Mai-Mai SIMBA. D’après la même source, un chef mai-mai du nom de Katembo Kilalo originaire du territoire de Lubero (Nord-Kivu) auraient également apportés ses troupes.

« Depuis plus de 6 mois la nouvelle rébellion poursuit le recrutement parmi les orpailleurs dans les différents Carrés Miniers en Territoires de MAMBASA et LUBERO.
Les rebelles imposent les redevances aux habitants et exploitants miniers des zones sous leur contrôle. Ils payent en raison de 3grammes d’or chacun de leurs combattants par Mois.
S’agissant de la branche politique de l’UPLC, les sources du CEPADHO ont réussi à identifier deux redoutables May-May du Nord-Kivu. Il s’agit de tristement Célèbres KAMBALE MALONGA (cité comme cerveau de l’attaque de l’aéroport de GOMA en Juin 2015) et KYANDENGA MUFALME.
Pour l’instant, nos recherches n’ont pas encore réussi à établir si ce mouvement politico-militaire a un quelconque lien avec les Terroristes de l’ADF-NALU.
Cependant, nos enquêtes ont révélé un probable lien avec certains Combattants FDLR dont bon nombre auraient réussi à s’infiltrer dans les forêts et carrés miniers du Territoire de MAMBASA », affirme cette ONG.

Jusque-là, le gouvernement n’a pas encore confirmé l’existence de ce nouveau mouvement rebelle.

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