Le constitutionnaliste et député national Christophe Lutundula, un des leaders du G7, s’est entretenu avec politico.cd sur le dialogue national convoqué par Joseph Kabila.
« En réalité, comme dans tous les régimes dictatoriaux en Afrique centrale, ceux qui sont au pouvoir comptent sur l’armée, la police, les services de sécurité, l’argent, la décision d’Etat. Celui qui veut n’a qu’à venir les affronter. Ce que les catholiques ont appelé la gouvernance par défi. Nous sommes dans cette situation-là. Nous nous disons qu’il faut compter sur nous G7. Le dialogue au sens institution, organique. Mais, le dialogue au sens matériel dont parlent les nations unies, la communauté internationale, le groupe de quatre organisations, c’est le fait matériel de se parler. »
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Qu’est-ce qui va se passer en décembre?
«En décembre, il y aura deux étapes. La première étape, c’est le constat que le mandat politique que le Président a eu a expiré. Et là, le Président n’a plus la légitimité. Il n’a plus la légalité. La deuxième étape, c’est la vacance à la présidence de la République. Et là, la constitution est claire. On ne parle pas du président à élire et non du président élu. »
Lutundula a occupé notamment les fonctions de Vice-président de l’Assemblée Nationale.