SPÉCIALE ÉLECTIONS

Light
Dark

« Débarrassez-vous de la peur », Étienne Tshisekedi [Tribune]

C'est par ces mots magiques que le Lider Maximo a démystifié la dictature de feu Maréchal Mobutu et toutes celles qui l'ont suivie. Mais à l'entendre avec une oreille attentive, il s'agissait de se débarrasser de la peur en général contre tout ce qui peut porter atteintes aux libertés fondamentales de l'homme congolais et à …

C’est par ces mots magiques que le Lider Maximo a démystifié la dictature de feu Maréchal Mobutu et toutes celles qui l’ont suivie. Mais à l’entendre avec une oreille attentive, il s’agissait de se débarrasser de la peur en général contre tout ce qui peut porter atteintes aux libertés fondamentales de l’homme congolais et à son existence en tant qu’homme.

Il y a deux jours, Antonio Guterres est monté au créneau pour réclamer 3 mille milliards de dollars américains en faveur de l’Afrique faute de quoi, 10 millions d’africains allaient périr de Coronavirus. Sur quelles données crédibles s’est basé le SG de l’ONU pour annoncer ces chiffres ?

Mes interrogations se sont faites plus inquiétantes quant à ce, dans la mesure où Monsieur Guterres dirige une organisation qui a empoché chaque année, et pendant plus de 20 ans, plus de 1,5 milliards de dollars américains, sans que la question sécuritaire á laquelle ces milliards étaient destinés ne trouve solution durable en RDC. Des milices et rébellions se sont multipliées à l’est de la RDC et des civils continuent à être massacrés en cascade sous la barbe des casques bleues.

Pourtant!

Les récentes recherches de l’épigénétique menées par des chercheurs américains Kerry Ressier et Brian Dias de l’Université Emory d’Atlanta, démontrent que notre ADN transmet nos souvenirs à notre progéniture de génération en génération.

En ce qui concerne la RDC, on peut se rappeler que parmi ces souvenirs, il y a notamment ceux liés aux multiples épidémies auxquelles ce pays a eu à faire face : la lèpre, le choléra, la maladie du sommeil, la variole, la malaria, la maladie á virus ebola. La réaction de l’organisme d’un congolais qui jadis a été guéri de la malaria, ne sera pas forcément la même que celle d’un américains qui n’en a jamais souffert.

Pourtant

On nous renseigne par ailleurs que s’il existe une mondialisation des moyens de
communication, les écosystèmes, eux, ne sont pas mondialisés. La plupart des maladies sont restées géographiquement localisées, parce
qu’il n’existe pas d’écosystème mondial. La zone intertropicale humide est beaucoup plus fertile en microbes, en plantes et en animaux que la zone polaire, et qu’il ne peut pas y avoir d’épidémie qui
passe facilement de l’une à l’autre du fait des différences d’écosystème,
même si la cible humaine reste semblable. Des cas peuvent être importés,mais leur capacité à se transmettre est différente.

Au 30 mars, 720 mille personnes sont infectées dans le monde dont 142 mille aux USA, au moins 100 mille en Italie, 80 mille en Espagne, 40 mille en France, etc. Avec 34 mille décès au total.

En même temps, 4 mille 282 seulement sont recensés sur le continent africain dont 134 décès. Et le Secrétaire général de l’ONU prédit 10 millions de morts en Afrique dans les prochains mois si les donateurs de l’ONU ne versent pas 3 mille milliards de dollars américains.

Cela nous a fait penser à ces milliards que ces donateurs ont versés depuis des dizaines d’années à ce monsieur et ses prédécesseurs sans qu’ils ne réussissent à rétablir la paix et la sécurité des vieillards, des femmes, et des enfants en RDC.

Notre réflexion devient plus dubitative et perplexe au regard de la controverse créée autour des expériences du docteur professeur Didier Raoul qui non seulement a proposé la chloroquine comme solution au COVID-19 mais l’a aussi expérimentée.

Sûrement que nos scientifiques européens de l’industrie pharmaceutique ont programmé la production d’un vaccin distribuable à l’échelle planétaire. Un business capable de transformer les équilibres économiques mondiaux, mettant ainsi à contribution leurs partenaires onusien dans la mobilisation de l’Afrique comme champ privilégié de l’expérimentation sanitaire, économique, financière.

Je n’affirme rien. Je ne doute pas du caractère périlleux du covid 19 ni des mesures prises jusqu’á présent pour le combattre.J’émets des hypothèses et réfléchis à haute voix pourvu que nous réfléchissons tous sur ce « va-t-en guerre » précipité du SG de l’ONU et l’affirmation du « Ghandi Congolais  » lorsqu’il disait : « Débarrassez-vous de la peur « . Antonio Guterres ne devrait pas nous effrayer.

Ibrahim Sheji, philosophe herméneute

Partager cette publication
LIRE ENCORE