Kasongo Mwema: un homme de l’ombre qui se met trop en lumière

Il existe de fois des crises politiques qui bien considérés ne sont le fait que des pyromanes en manque de gloriole qui veulent tout faire sauter et se réjouir ensuite du flamme ainsi créé.

Tel est le cas de la crise politique actuelle en RDC que des personnes mal intentionnées tentent par tous les moyens d’activer les braises pour susciter une crise entre le Parlement et la présidence de la république.
Une crise qui ne serait d’un avantage aucun à l’heure où le pays a besoin de se reconstruire.

Le but inavoué de cette demarche machiavélique est fragiliser sinon liquider la coalition FCC-CACH déjà embarquée dans une perspective de réconciliation nationale et du développement de la RDC.

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Ceci a pour base le mauvais rendu des ordonnances portant nomination des membres des Conseils dadministration de la Sncc et de la Gécamines le 3 juin 2019 par le porte parole du Chef de l’État Kasongo Mwema Yamba Yamba.

Ce dernier s’est fait remarqué le 03 juin dernier par une sortie hasardeuse lors de la lecture des ces ordonnances à la télévision.

Une légèreté manifeste dans sa voix taciturne et un manque criant de solennité dans son discours faisant somnoler quelques téléspectateurs qui ont pourtant patienter deux heures devant leurs écrans après l’annonce de la communication de la présidence.

Et pourtant ? Cet exercice a été déjà rendu magistralement par ses prédécesseurs. Nous citons: Kudura Kasongo, André Ngwej Katot, Angèle Kanam Kisita, Jacques Mukaleng et Pierre Kibambe Nsomue, Kitenge yezu, etc.

L’ancien journaliste de la RFI s’est permis de lire des ordonnances du Chef de l’Etat en omettant plusieurs dispositions des lois liées à cette ordonnance comme s’il était assis sur du charbon ardent. Et le summum fut l’attribution du contreseing au Directeur de cabinet du Chef de l’État et non au Ministre sortant Bruno Tshibala.

Une faute qu’il remettra à jour par deux fois. Pour un vieux routier des méandres du pouvoir c’est une faute administrative lourde. Etant donné que les ordonnances en matière des entreprises sont contresignées par le Chef de l’Etat et du 1er ministre. Une procédure complètement ignorée par l’intéressé.

Le public s’est aperçu de l’erreur matérielle ou volontaire que pendant la lecture des dites ordonnances dans le journal officiel où il s’est aperçu que Bruno Tshibala a effectivement sur ces ordonnances. Une polémique qui aurait pu être évitée si seulement la bouche autorisée du Président de la République avait eu la jugeote de savoir que le Directeur de cabinet signe «pour copie conforme à l’original» pour ne pas exposer les signatures du Président de la République et du Premier ministre.

Comme conséquence directe de cette sortie manquée du porte parole du Chef de l’État: des deputés molestés, des bâtiments incendiés, des blessés, etc. Au lieu de faire amende honorable auprès du public offensé ou carrément démissionné comme cela se fait sous d’autres cieux, l’ancien journaliste sous l’ère Mobutu récidive et signe une tribune sur son compte tweeter comme pour justifier son infamie.

Une tribune avec des contours flous et alambiqués qui frisent l’ignominie aussitôt reprise par les médias internationaux que certains pensent servir les intérêts du Congo. Résultats des courses: la coalition FCC-CACH est menacée de disparition par des militants qui ne sachant visiblement pas ce qui se passe réellement dans la gestion de la république, se sont vautrés dans le bourbier d’un homme qui se prévaut d’être porte parole du Chef de l’État mais qui finalement prêche pour son propre temple.

TBM

1 comments
  1. Voilà une intervention maladroite et surtout mal intentionnée de la part de l’auteur de ce chiffon. Il estvde notoriété que ce site publie des articles sur commande pour encenser ou salir un individu. Dans le cas d’espece, le ou les commanditaire (s) de cet article essaient se salir un monument de la presse non seulement congolaise, mais internationale également. Je ne vois AUCUN journaliste de votre redaction qui peut être a la hauteur de Kasongo Mwema (et non KASONGA) tant du point de vue journalistique, morale et ethique. Les commanditaires de cet article qui vous ont certainement donné un bon pourboire (coupage) s’attaque à un baobab de la presse. C’est le combat du crapaud, la grenouille et le boeuf. Cet essaie de salissure n’atteindra pas le journaliste, que dis-je, le PROFESSEUR de journalisme Kasongo Mwema Yamba Yamba Mutoni. Le chien aboie, mais la caravane passe. Dommage pour Politico.cd de s’etre inscrit dans cette malveillance.

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