Réuni le lundi 12 février 2024 sur la situation de l’est du pays, le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné l’offensive des terroristes du M23 dans l’Est de la République démocratique du Congo. Cet organe délibératif de l’ONU s’inquiète d’une « escalade de la violence » dans cette région.
Au cours de cette réunion tenue à huis-clos, « les membres du Conseil ont répété leur condamnation de tous les groupes armés opérant dans le pays », a soutenu à l’issue de la réunion l’ambassadrice du Guyana, Carolyn Rodrigues-Birkett qui assure la présidence tournante.
Ainsi, dit-il, le Conseil de sécurité a réitéré son « plein soutien à l’unité, la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la RDC ». Il a appelé toutes les parties prenantes au conflit à mettre fin à la violence et à respecter le droit international humanitaire.
Les membres du Conseil de sécurité ont appelé toutes les parties au conflit à reprendre le dialogue diplomatique et ont exprimé leur soutien à tous les efforts régionaux qui ont pour but le retour de la paix dans la province du Nord-Kivu à travers la cessation des hostilités.
Le Conseil de sécurité a réitéré son soutien à la MONUSCO. Il a condamné les violences qui ont visé le personnel de l’ONU ainsi que plusieurs représentations diplomatiques à Kinshasa et a sollicité des enquêtes indépendantes pour retrouver les coupables de ces actes de vandalisme.
Selon la Charte des Nations unies, le Conseil de sécurité des Nations unies est l’organe exécutif de l’Organisation des Nations unies (ONU). Il dispose de pouvoirs spécifiques tels que l’établissement de sanctions internationales et l’intervention militaire. Ainsi, il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationale.