L’opinion nationale a été secouée après la publication sur les réseaux sociaux, en début de cette semaine, d’images choquantes relatives au conflit ethnique dans le territoire de Malemba-Nkulu, situé au Haut-Lomami, occasionnant la mort d’au moins 4 personnes.
Depuis lors, plusieurs voix continuent de s’élever pour dénoncer ces actes ignobles largement commentés. A l’exemple du candidat à la prochaine présidentielle du 20 décembre et président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé), Martin Fayulu, qui a appelé l’ensemble de la population congolaise à l’unité.
« Les images de la tuerie de Malemba Nkulu font froid au dos. Je condamne avec la dernière énergie cette barbarie primaire et inexplicable. J’exhorte les Congolais à ne pas céder au démon du tribalisme et de la division car le Congo doit demeurer un et indivisible », a-t-il déclaré.
« Horrifié » par les images inhumaines et dégradantes de violences commises notamment sur une femme sans défense à Malemba-Nkulu, le chirurgien congolais, Denis Mukwege, autre candidat à la présidentielle, a indiqué que « les congolais ne peuvent rester livrés à eux-mêmes et à la violence ».
« Il est temps de restaurer la sécurité et l’ordre public et de rendre la justice à travers tout le territoire national », a renchéri le récipiendaire du Prix Nobel de la paix 2018.
Au regard des scènes des violences enregistrées dans cette partie de la République, Peter Kazadi, ministre de l’Intérieur a instruit la gouverneure du Haut-Lomami, Isabelle Yumba Kalenga, de dépêcher une mission d’investigation constituée afin d’établir les responsabilités et par conséquent, procéder à l’arrestation ou interpellation immédiate des auteurs présumés de cette barbarie.