Après le moratoire de deux semaines accordé aux sinistrés du volcan de Nyiragongo cantonnés au camp de Kanyaruchinya, des mouvements de protestation font écho dans ce camp situé dans le territoire de Nyiragongo, au Nord-Kivu.
Les sinistrés de l’éruption volcanique qui a eu lieu en 2021, refusent de quitter ce site sans être rassurés des mesures d’accompagnement de la part de l’État congolais et des organisations internationales.
Quelques sinistrés rencontrés ce mardi 3 octobre, indiquent que depuis l’éruption volcanique le 21 mai 2021, aucune assistance en termes d’outils de construction n’a été fournie, ni par le gouvernement, ni par les organismes humanitaires. Ils acceptent de quitter cet endroit sous cette condition car, disent-ils, « ils n’ont plus des logements après leur destruction par le volcan ».
Selon leurs propos, certains qui ne partagent pas ce camp avec eux ont déjà été assistés en termes des planches, bâches, chevrons … pour leur permettre de construire leurs maisons.
Un acteur de la société civile interrogé par POLITICO.CD sur le lieu, estime que les raisons avancées par ces sinistrés sont motivées et appelle le gouvernement congolais à écouter les cris d’alarme.
« Nous demandons aux organisations humanitaires des mesures d’accompagnement, les aliments, bâches en faveur desdits sinistrés », a argué Bosenibamwe Muzungu.
Plus de 800 ménages des sinistrés du volcan de Nyiragongo restent cantonnés à Kanyaruchinya vers Makao.