Chine-Afrique : Une coopération bilatérale basée sur le principe « gagnant-gangnat»

La République populaire de Chine a toujours affirmé, dans ses relations avec les pays tiers, son souci d’évoluer sur un même pied d’égalité, d’approfondir la connaissance mutuelle, d’élargir les terrains d’entente, de renforcer l’amitié et de promouvoir sa coopération dans tous les secteurs de développement. Ces principes sont consolidés par le Forum sur la coopération sino-africaine qui se teint régulièrement.

Depuis 1979, la diplomatie de la Chine poursuit plusieurs objectifs parmi lesquels la confirmation et la consolidation de son économie, ainsi que les réformes et le développement du pays, tout en accélérant son intégration à l’économie mondiale. Et cette politique, la Chine veut la partager à travers ses relations avec ses multiples partenaires africains. C’est une coopération bilatérale basée sur le principe « gagnant-gagnant ».

Cette façon de faire de la Chine a permis aux pays africains à améliorer leurs échanges ainsi que leurs recettes d’exportations. Mais aussi, les nouvelles relations sino-africaines ont contribué sensiblement à réintroduire l’Afrique dans les flux internationaux du commerce formel.

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La République démocratique du Congo (RDC), particulièrement, qui était à l’écart du marché international pendant plusieurs années, se fait parler d’elle-même aujourd’hui grâce aux projets tels que la Sino-congolaise des mines (SICOMINES). D’après plusieurs sources, le modèle de collaboration de la SICOMINES S.A a apporté des contributions exceptionnelles à la construction d’une communauté d’avenir Sino-Africaine.

Moustapha Ndiaye, ancien représentant de la Banque Mondiale en RDC, avait même souligné que la SICOMINES S.A. est le genre de projet créateur de richesse dont la RDC a bien besoin. Car, avait-il ajouté, il contribue à un développement durable. «Je félicite donc tous les promoteurs et les encourage à continuer dans cette voie », avait-il déclaré.

D’autres déclarations notamment de Priya Gajraj, ancienne représentante du PNUD en RDC aencouragé cette coopération. « Nous saluons ce projet qui démontre tout le potentiel du secteur minier en RDC. Nous encourageons aussi tous les efforts au développement (renforcement de capacités, infrastructures, ect,…) qui bénéficient à toute la population congolaise. »

Il est important de rappeler que de nombreux chefs d’Etat africains se sont rendus en Chine dans les années 1970 et ils ont progressivement élargi la coopération économique entre leurs pays et le géant asiatique. La coopération entre la République Populaire de Chine et la République démocratique du Congo (RDC) remonte au début des années 1970 jusqu’à son couronnement en 2008 avec la création d’une joint-venture commune, à savoir la Sino-congolaise des mines (SICOMINES S.A.), chargée d’exploiter les minerais en RDC et d’intervenir dans d’autres secteurs clés tels que les infrastructures, les travaux publics et le génie civil.

Comparativement aux autres entreprises minières étrangères, l’apport de la SICOMINES S.A est aujourd’hui salutaire en termes departenariats. Cette joint-venture est un modèle de coopération et d’émergence pour le continent africain si elle est dupliquée dans d’autres pays. Car, elle implique des projets d’infrastructures couvrant toute l’étendue de la RDC.

Par ailleurs, le Président Tshisekedi en visite d’État en Chine, du 24 au 29 mai passé, sur invitation de son homologue chinois, Xi Jinping, ont approfondi davantage cette coopération, dépassant la construction des infrastructures.

Dorénavant, grâce à la Chine, la RDC pourra implanter sur son sol de projet de développement de la chaîne des valeurs des batteries à énergies nouvelles. Ce qui pourra aussi appuyer les efforts dans la montée en gamme des chaînes industrielles et le renforcement des capacités de développement autonome.

« La Chine encouragera davantage des entreprises à investir et à s’implanter en RDC, et à participer à la construction d’infrastructures conformément aux programmes édictés et présentés par la partie congolaise, pour contribuer à la diversification économique et à l’industrialisation du pays », s’étaient convenus les présidents congolais et chinois.

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