Le gouvernement congolais exprime sa compassion aux campatriotes victimes d’un attentat à la bombe qui s’est produit, ce dimanche 15 janvier 2023, dans une église protestante de la 8ieme communauté des Églises Pentecôtistes du Congo (CEPAC), dans la cité de Kasindi, à la frontière de l’Ouganda, au Nord-Kivu, dans l’Est de la RDC.
Dans un tread publié par le ministère de la communication, Kinshasa condamne cet acte qualifié de « terroriste » qui visiblement a été perpétré par les ADF/MTM et rassure que les services de sécurité ont pris le contrôle du lieu du drame.
« Le gouvernement congolais rassure que les services de sécurité ont pris le contrôle du lieu après l’explosion ayant causé pertes en vies humaines et dégâts matériels. Les blessés sont évacués dans des structures médicales. Les enquêtes sont en cours pour détecter l’origine de cet acte terroriste », lit-on.
Cependant, pour bien mener les enquêtes, Kinshasa encourage la population locale à observer les recommandations des Forces armées loyalistes afin d’éviter les attroupements et de faire preuve de vigilance. « Le bilan global et les résultats des enquêtes préliminaires en cours seront communiqués dans les heures qui suivent », ajoute-t-on.
Par ailleurs, le Gouvernement dit présenter ses condoléances « les plus attristées » aux familles éprouvées et exprime sa profonde compassion aux compatriotes victimes de cet acte terroriste ignoble.
Ce dimanche, les pleurs gagnent toute la cité de Kasindi, une région sous l’activisme des ADF, depuis plus de dix ans. Des témoignages sont tristes. Des images montrent des enfants parmi les victimes du drame.
Serge SINDANI
