Le président du parti politique Ensemble pour la République, Moïse Katumbi a vivement condamné l’acte « barbare » perpétré dans une église de la huitième CEPAC, ce dimanche 15 janvier à Kasindi, ayant fait plus ou moins dix morts et 39 blessés.
« Je condamne avec la plus grande fermeté l’acte barbare perpétré ce dimanche à Kasindi. Mes prières vont aux familles des victimes », a-t-il tweeté d’emblée.
Candidat déclaré à la présidentielle de décembre 2023, l’ex-gouverneur de la province du Katanga a également profité de cette occasion pour lancer un message fort aux congolais afin d’éveiller leur conscience pour le choix d’un futur Chef de l’Etat qu’il faudrait pour la RDC en 2023.
D’après le président de l’Ensemble pour la République, cette explosion à la bombe tout comme le discours de haine, ne peuvent trouver de place dans le quotidien des congolais. De ce fait, Katumbi a promis d’y remédier une fois élu à la magistrature suprême.
« Les actes terroristes, comme les discours de haine, n’ont pas leur place en RDC. Président, je rebâtirai la paix et rassemblerai les Congolais », a-t-il promis.
Il faut dire que les causes de ce drame demeurent inconnues. Cependant, l’armée de la RDC a déjà ouvert les enquêtes pour déterminer l’origine de cet acte qu’elle qualifie d’ores et déjà de « purement terroriste ».
Dans une communication, l’armée a confirmé que cette attaque visant les fidèles de cette église protestante a été revendiquée par les terroristes islamistes ougandais de l’ADF. Un suspect d’origine kényane en situation irrégulière sur le territoire congolais a été arrêté par les forces de sécurité pour les raisons d’enquêtes.
Odon Bakumba
