Élections 2023 : « la CENI a toujours dit que le glissement ne fait pas partie de son vocabulaire » (Dénis Kadima)

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Dénis Kadima a démenti ce samedi 14 janvier, les accusations de préparation d’un glissement au-delà du délai prévu par le calendrier électoral.

Pour Dénis Kadima, le principal souci de la Commission électorale qui est d’organiser les élections cette année n’est plus mis en doute suite aux différents efforts fournis par cette institution d’appui à la démocratie.

« Si nous voulions glisser, nous aurions eu beaucoup de prétextes pour le faire. D’abord le temps et il y a d’autres facteurs que je ne vais pas évoquer pour ne pas perdre du temps. La CENI a toujours dit que le glissement ne fait pas partie de son vocabulaire. C’est ce qui explique justement le fait que nous avons supprimé la phase pilote qui devait nous éviter d’exposer au grand jour certaines difficultés d’apprentissage. Nous avons préféré nous exposer pourvue que nous avançons », a déclaré le président de la CENI sur les ondes de Top Congo FM.

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Avant d’ajouter que la thèse d’un probable report des élections prévues le 20 décembre est « fausse et infondée », car la CENI continue à se battre pour avoir les élections à la date prévue.

Dans un autre registre, en dehors du glissement, Dénis Kadima a assuré qu’aucune planification de tricherie n’est en gestation.

Il a également assuré n’est pas être informé de l’existence des centres d’enrôlements dans les maisons des particuliers et que si la Commission électorale obtient plus de détails à ce sujet, les fortes actions et sanctions s’en suivront.

« Les centres d’inscription sont principalement dans les écoles. Qu’on nous en donne les preuves et nous allons agir […] Tricherie planifiée, il n’en est pas question. Nous avons des problèmes d’ordre général partout parce que c’est un problème d’adaptation. Qu’on ne parle d’une tricherie planifiée, ça serait un raccourci assez honteux », a-t-il renchéri.

Ainsi, selon Dénis Kadima, les difficultés auxquelles font face la CENI, sont « d’ordre technique, administratif et sécuritaire qui s’appliquent au même moment à travers les 10 provinces » et par conséquent, il ne faudrait pas dire qu’il s’agit de la tricherie parce que, « si tel était le cas, ces problèmes se poseraient seulement dans une province ».

C’est depuis le 24 décembre 2022, que le processus d’identification et d’enrôlement des électeurs a été officiellement lancé par la CENI dans la première aire opérationnelle du pays, composée des provinces de Kinshasa, du Kwango, du Kwilu, du Mai-ndombe, de l’Equateur, de la Mongala, du Nord et Sud-Ubangi et de la Tshuapa.

Au cours d’un cadre de concertation tenu le 3 janvier dernier, dans la ville de Kindu, chef-lieu de la province du Maniema, le deuxième vice-président de la CENI, Didi Manara, a réitéré la volonté de cette institution d’appui à la démocratie d’enrôler 50 millions d’électeurs dans les trois aires opérationnelles du pays.

Monge Junior Diama

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