Élections 2023 : la CENI réitère sa volonté d’enrôler 50 millions d’électeurs dans les trois aires opérationnelles

Au cours d’un cadre de concertation tenu le mardi 3 janvier dans la ville de Kindu, chef-lieu de la province du Maniema, le deuxième vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Didi Manara, a réitéré la volonté de cette institution d’appui à la démocratie d’enrôler 50 millions d’électeurs dans les trois aires opérationnelles du pays.

Dans ses propos, Didi Manara a informé aux différentes parties prenantes de ce cadre de concertation, de l’enrôlement par la Commission électorale nationale indépendante, depuis le 24 décembre dernier, de plus d’un million de votants dans la première aire opérationnelle pour l’identification et l’enrôlement d’électeurs.

« L’enrôlement a débuté depuis le 24 décembre de l’année passée. Quoi qu’on dise, la machine est déjà en route. Point n’est besoin de vous rappeler que la sensibilisation est une stratégie phare pour que nous puissions, au niveau de la province du Maniema, maximiser le nombre d’électeurs », a-t-il déclaré.

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Dans le même registre, tout en appelant à l’accentuation de la sensibilisation dans la province du Maniema ainsi que dans toute la République, le deuxième vice-président a rappelé la proportionnalité du nombre d’électeurs à celui de sièges tant provinciaux que nationaux.

Des cas de non ouverture des centres et plusieurs problèmes techniques signalés

C’est depuis le 24 décembre dernier, que le processus d’identification et d’enrôlement des électeurs a été officiellement lancé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans les provinces de Kinshasa, du Kwango, du Kwilu, du Mai-ndombe, de l’Equateur, de la Mongala, du Nord et Sud-Ubangi et de la Tshuapa.

Quatre jours après le lancement par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans la première aire opérationnelle, les voix continuaient à s’élever pour dénoncer « le mauvais départ » de cette opération qui précède les élections prévues au mois de décembre de cette année.

Si dans certaines provinces de cette première aire opérationnelle, c’était la non ouverture de certains centres d’enrôlement qui était fréquente, dans la capitale Kinshasa, malgré l’ouverture de plusieurs centres, la multiplication des problèmes techniques qui constituait alors l’élément à problème, dès la genèse de ce processus était signalé dans plusieurs centres.

Outre les problèmes techniques, une autre polémique autour de la qualité des cartes d’électeurs délivrées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait éclatée une semaine après le lancement de l’opération d’enrôlement des électeurs.

« L’avantage avec cette impression par voie thermique est que on a pas besoin de cartouches, de différentes types de couleurs et ça permet de réduire le coût, nous sommes dans un contexte où nous sommes pour la mutualisation, nous allons laisser la carte d’identité se faire en couleur par l’ONIP mais quand à la carte d’électeur qui devrait avoir une courte durée, nous ne voyons pas pourquoi il fallait imposer à la République un coût supplémentaire», renseignait Dénis Kadima, président de la CENI interrogé à ce sujet.

Par ailleurs, Denis Kadima avait néanmoins rassuré que la carte (Ndlr. en Noir et Blanc) que délivre actuellement la Commission électorale, est la plus sécurisée de toutes les cartes produites par la centrale électorale à ce jour.

Monge Junior Diama

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