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Carnage à Kishishe : Macky Sall et Moussa Faki expriment leur indignation et exigent des enquêtes

L’Union africaine exprime son indignation après avoir eu connaissance de massacre commis le 29 novembre 2022 dans le village de Kishishe territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.

« Le président en exercice de la conférence des chefs d’Etat de l’Union africaine, Macky Sall, et le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, après avoir pris connaissance du rapport établi par la mission onusienne en RDC, expriment leur indignation suite aux massacres du 29 novembre contre des civils à l’Est de la République Démocratique du Congo lors d’affrontements opposant des rebelles du M23 et d’autres miliciens dans le village de Kishishe, dans le territoire de Rutshuru, où des dizaines de civils innocents ont perdu leurs vies », indique le communiqué de l’organisation africaine.

Dans ce communiqué, l’Union africaine dénonce avec la plus grande véhémence ce crime odieux et demande que la lumière soit faite sur ces actes criminels dans les plus brefs délais, afin que les responsables de ces crimes subissent les châtiments et les sanctions prévues par le droit.

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L’organisation des États africains reste profondément attachée au cessez-le-feu signé le 23 novembre à Luanda ainsi que du processus de Nairobi.

«  L’Union africaine reste profondément attachée à l’accord de cessez-le-feu du 23 novembre à Luanda ainsi que,le processus de Luanda et de Nairobi pour une cessation immédiate des hostilités et de tous recours à la violence », renchéri le communiqué.

L’Union africaine invite tous les groupes armés à déposer les armes et à s’engager, de bonne foi et sans condition préalable, dans le processus politique pacifique conformément à la feuille de route de Luanda.

Le M23 est accusé par les autorités congolaises d’avoir massacré près de 300 personnes, le mardi 29 novembre dernier à Kishishe, dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu. Ce bilan a été revu à la baisse par la Monusco et le bureau conjoint des Nations Unies pour le droit de l’homme (BCNUDH), qui parlent de 131 personnes tuées mais les investigations se poursuivent.

David Mukendi

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