Massacre de Kishishe par le M23 : Des enfants gardés dans une église parmi les victimes

Les terroristes du M23 ont perpétré mardi 29 novembre, une attaque dans la localité de Kishishe en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, causant au passage la mort d’une centaine de personnes.

A en croire le témoignage d’un habitant de cette localité nord-kivutienne, joint ce samedi 3 décembre par la radio onusienne, parmi les victimes de cette attaque terroristes du M23, y figurent des enfants et une soixantaine de personnes qui s’étaient réfugiés dans une église de la place pour échapper aux assaillants.

« A Kishishe ont a tué plus de 122 civils et ceux qui les ont tués c’est les M23 qui sèment la terreur dans la région. Dans l’église adventiste au niveau de la petite agglomération de Kishishe à Kinama, 64 personnes avaient trouvé refuge dans cette église et ont été toutes tuées dont 3 enfants. On a trié, on a tué seulement les hommes et laisser les femmes s’échapper. Voilà ce qui se passe là-bas », a-t-il déclaré dans des propos rapportés par des sources onusiennes.

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D’après cette même source, contrairement à ce qui a été prétendu par les uns, ces actes barbares n’ont pas été perpétrés par les miliciens Maï-Maï ou encore les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), mais plutôt par les terroristes du M23.

A titre de rappel, c’est au cours de la 79ème réunion du conseil des ministres tenue vendredi 2 décembre, que le gouvernement a annoncé un bilan officiel d’une centaine de civils tués par les terroristes du M23 et leurs supplétifs des Forces rwandaises de défense.

A cet effet, le Président de la République, Félix Tshisekedi a décrété 3 jours de deuil national à travers toute l’étendue du pays.

« En leur mémoire [Ndlr. Les victimes], le Président de la République a chargé le gouvernement de décréter trois jours de deuil national à observer à partir de ce samedi 3 décembre 2022, les drapeaux seront mis en berne sur tout le territoire national durant cette période », a déclaré Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.

Monge Junior Diama

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