Processus de Nairobi : Les Banyamulenge suspendent leur participation après les attaques de Maï-Maï à Minembwe

La communauté Banyamulenge a annoncé dans une lettre adressée au facilitateur désigné par la communauté Est africaine, Uhuru Kenyata, la suspension de sa participation au processus de paix qui se tient depuis lundi à Nairobi.

Dans cette lettre, les représentants de la communauté Banyamulenge affirment que 7 de leurs membres ont trouvé la mort, 10 ont été blessés à Gakangara, Muliza, et Biziba. Selon cette communauté, ces actes sont l’œuvre de la coalition Maï-Maï.

Les Banyamulenge fustigent que l’armée n’ait pas réagi pour repousser l’attaque et dénoncent un plan « qui vise à les effacer de la carte ethnique de la République démocratique du Congo ».

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« Nous sommes dans le regret de vous annoncer la suspension de notre participation au processus de Nairobi 3. En cause, des attaques meurtrières de nos villages par la coalition Maï-Maï Bishambuke, Yakutumba, Ilunga Rusesema et le Red Tabata burundais. Les hostilités se sont passées à moins de 15 kms du QG de la 12e brigade d’intervention rapide basée à Minembwe centre », peut-on lire dans cette correspondance adressée au facilitateur dont une copie est parvenue à POLITICO.CD.

Ainsi , les Banyamulenge à travers leurs représentants demandent au gouvernement congolais et à Uhuru Kenyatta, de condamner l’attaque et d’imposer une cessation définitive de ces actions meurtrières contre leurs villages.

Ils appellent les autorités congolaises et les pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est à neutraliser tous les rebelles étrangers. Ils exigent par ailleurs, l’exclusion des négociations des assaillants qui ont attaqué les villages ainsi que la relève de la 12e brigade de réaction rapide basée à Minembwe.

Notons que cette suspension arrive au quatrième jour de pourparlers de Nairobi, où les travaux sont suspendus pour vérification de mandat des participants.

David Mukendi

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