Massacre de Kishishe: HRW appelle la MONUSCO à se déployer d’urgence pour protéger les survivants et sécuriser la zone

Human Rights Watch dit avoir reçu des informations crédibles de meurtres de civils à Kishishe, une localité située dans le groupement de Bambi en territoire de Rutshuru dans le Nord-Kivu en République Démocratique du Congo suite à des affrontements avec des groupes armés locaux et les terroristes du M23 qui ont capturé depuis le 29 novembre cette localité.

Face à ces massacres commis par les terroristes du M23 dans cette localité, Human Rights Watch appelle les forces de maintien de la paix de l’ONU de se déployer d’urgence à Kishishe et dans ses environs pour sécuriser la zone et protéger les survivants.

«La situation restant extrêmement volatile, le gouvernement de la République Démocratique du Congo et la MONUSCO devraient faire de la protection des civils une priorité contre de nouvelles attaques de représailles», a laissé entendre le représentant de Human Rights Watch en RDC, Thomas Fessy.

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Pour lui, une enquête indépendante sur les meurtres présumés devrait être menée pour que les auteurs et leurs complices soient tenus responsables.

«Human Rights Watch documente les exactions et publiera une fois les faits sont établis», a-t-il fait savoir.

La mission onusienne en République Démocratique du Congo ( Monusco) a déploré le massacre d’une cinquantaine de civils par les terroristes du M23 à Kishishe. La Monusco qui s’est dit horrifiée, a estimé que ce massacre fait état d’atteintes aux droits humains.

À travers un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, la mission onusienne en RDC a dénoncé ces actes « épouvantables » et a appelé toutes les autorités compétentes à enquêter sans délai et à traduire les auteurs en justice.

« Ces allégations, si elles sont confirmées, pourraient constituer des crimes au regard du droit international humanitaire », souligne la Monusco qui réaffirme son attachement à la cessation immédiate de la violence contre les civils. Elle a aussi indiqué que le Bureau conjoint des droits de l’Homme des Nations Unies a été saisi de la question et se tient prêt à contribuer à ces efforts.

Par ailleurs, la mission onusienne a réitéré l’appel du Secrétaire général des Nations Unies à tous les groupes armés congolais et étrangers à déposer immédiatement les armes et à entrer dans les processus respectifs de démobilisation, de désarmement et de réintégration/rapatriement, selon le cas.

Christian Okende

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