Les travaux en groupes et sous-groupes ont démarré ce mercredi 30 novembre. Côté gouvernement, on attend donc faire de cette rencontre, l’étape des solutions et des actions concrètes pour faire taire définitivement les armes dans la partie Orientale de la RDC.
Selon l’envoyé spécial du chef de l’Etat à ce processus, Serge Tshibangu, les réfractaires à ce processus de paix seront considérés comme des forces négatives et seront exclus de ce processus.
« Nous préférons que tout soit terminé durant ce processus de Nairobi III parce que Nairobi IV voudra dire continuer à exposer nos populations à la souffrance causée par ces groupes armés. Nous préférons au nom de nos populations arrêter tout cette fois-ci », a déclaré Serge Tshibangu à la radio Onusienne.
La facilitation a exhorté les participants à travailler en toute conscience en commission car à l’issue de ce troisième round, a-t-on appris, il n’y aura pas de nouvelles consultations contrairement à Nairobi I et Nairobi II.
Les Chefs d’Etats membres de la Communauté de l’EAC ont appelé, lundi, les participants à œuvrer pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC. Cet appel a été tour à tour lancé par les présidents de l’Ouganda, du Kenya, du Rwanda, de la RDC et du facilitateur du processus de Nairobi.
« Souvenez-vous de combien des tables rondes, des conférences nationales organisées, combien d’accords signés… il est temps pour chacun de nous de s’engager pour le développement de notre pays qu’aucun individu ne peut faire seul », a dit le Chef de l’Etat congolais, dans son discours par visioconférence, à l’ouverture de ces assises.
Ce 3ème round du dialogue intercongolais qui se poursuivra jusqu’au 3 décembre et implique des consultations entre les groupes armés de l’Est de la République démocratique du Congo, les dirigeants des communautés locales, la société civile et d’autres parties prenantes concernées, dans le but de trouver des solutions durables à la situation sécuritaire.