RDC : Le franc congolais s’est légèrement déprécié (Banque centrale)

Le Franc congolais observe une légère dépréciation sur le marché officiel au cours de la semaine du 21 au 26 novembre, en se négociant à 2.106,67 FC le dollar américain à l’indicatif et à 2.106,67 CDF le dollar américain au niveau du marché parallèle, soit de 0,03%, a révélé la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC) à la 77è réunion du conseil des ministres vendredi 25 novembre.

Selon Malangu Kabedi Mbuyi, ce taux de change reflète une stabilité relative du cadre macroéconomique de la République démocratique du Congo.

« La situation macroéconomique de la République Démocratique du Congo est restée stable, quoique les effets de contrecoups du conflit russo ukrainien persistent. Cette résilience est consécutive aux efforts et aux conjonctions des actions des autorités tant budgétaires que monétaires », rapporte le compte-rendu de cette réunion parvenu à POLITICO.CD.

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Elle a indiqué que l’accord conclu au niveau des services avec le Fonds Monétaire International (FMI) sur la troisième revue de la Facilité Elargie de Crédit (FEC), assorti d’un cadrage macroéconomique cohérent, a établi une croissance supérieure à la moyenne de l’Afrique subsaharienne, une inflation contenue, dans un contexte de mobilisation accrue des recettes publiques.

À en croire la Gouverneure de la BCC, la décélération du rythme hebdomadaire des prix intérieurs s’est poursuivie au cours de la semaine du 11 au 18 novembre 2022.

« Le taux d’inflation hebdomadaire s’est situé à 0,20% contre 0,23% une semaine plus tôt, soit un taux d’inflation en cumul annuel de 11,3% contre un objectif de 12,9% à fin 2022 », lit-on dans ce compte rendu.

Pour Malangu Kabedi Mbuyi, les cours mondiaux des produits de base intéressant l’économie congolaise sont restés globalement rémunérateurs.

Toutefois, l’économie congolaise reste exposée aux facteurs de risques externes tels que :

  1. Les incertitudes de la fin de la guerre en russo-ukrainienne ;
  2. Le potentiel d’une récession de l’économie mondiale ;
  3. La persistance de l’inflation importée ; et
  4. L’augmentation saisonnière de la demande intérieure en fin d’année.

Pour faire face à cette situation, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a recommandé notamment le maintien des politiques économiques
saines, pro-croissance et coordonnées et la mise en œuvre soutenue des réformes retenues dans le cadre du Programme avec le FMI.

Dominique Malala

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