La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a rendu public le calendrier pour les prochaines élections. Selon ce document, l’élection présidentielle est fixée au 20 décembre 2023 et la prestation de serment du président élu aura lieu le 20 janvier 2024.
La publication de ce calendrier a suscité plusieurs réactions dans les camps de l’Union Sacrée de la Nation et de l’opposition. Pour le député national, Lambert Mende Omalanga, c’est la vitesse de croisière. Car, ajoute-t-il, tout le monde était dubitatif quant à l’organisation des élections dans le délai prévu par la loi.
« (…) Aujourd’hui, nous avons plus de raisons de faire confiance en cette Centrale Électorale. Parce que les balises sont fixées et nous allons pouvoir juger la CENI sur la manière dont elle va respecter ou non ce calendrier », a souligné l’élu de Lodja dans la province du Sankuru.
Pour ce cadre de l’Union Sacrée, plate forme dont l’actuel Chef de l’État est initiateur, les congolais savent que le calendrier constitutionnel sera respecté sauf cas de force majeure.
« Nous aurons toutes les élections dans le temps prévu par la Constitution », a rassuré Lambert Mende.
L’insécurité, l’un des « défis »
Et si le cas de force majeure évoqué par Lambert Mende est la situation sécuritaire que traverse la RDC en cette période, avec l’agression du pays par le Rwanda sous couvert du M23. Ainsi, pour le Président de la CENI, Denis Kadima, c’est un défi à relever.
« L’insécurité persistante dans certaines parties du territoire est un des défis à relever par la Ceni pour organiser un scrutin qu’elle veut libre, démocratique, transparent », a-t-il dit.
