Calendrier électoral : Le décaissement à temps de fonds des opérations, parmi les contraintes

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) dirigée par Denis Kadima a publié, ce samedi 26 novembre, le calendrier électoral qui va conduire la République Démocratique du Congo aux élections générales en 2023.

Pour ce faire, la CENI s’est fixée l’objectif à relever les défis qui peuvent influer négativement sur l’exécution de ce calendrier électoral.

D’après Denis Kadima, la CENI pense être en mesure de surmonter ces défis avec l’aide de toutes les parties prenantes au processus.

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Il a rappelé que ces contraintes ne retirent rien à la ferme volonté et la détermination des membres de la CENI de tout mettre en œuvre pour organiser les scrutins dans les délais constitutionnels.

Le premier défi à relever par la CENI est de nature financière avec d’une part la nécessité de garantir son autonomie financière et donc son indépendance, et d’autre part le respect des délais de décaissement des fonds des opérations.

À en croire Denis Kadima, les contraintes légales figuraient parmi les risques dégagés lors de la publication de la feuille de route.

Les contraintes qui peuvent influer négativement à la mise en œuvre du calendrier du processus électoral 2021-2027 sont notamment les contraintes sécuritaire, logistique, financière, légale et sanitaire.

S’agissant la contrainte sécuritaire, il a évoqué l’insécurité dans l’Est du pays et les conflits inter-communautaires à travers la République Démocratique du Congo.

Concernant la logistique, il a noté l’impératif de temps avec obligation d’utiliser le transport aérien pour acheminer le matériel des pays de production aux hubs de réception et aux sites des opérations en RDC avec une incidence budgétaire importante ainsi que l’inexistence de certaines infrastructures de transport de base (routières, ferroviaires, fluviales et aériennes).

Il a aussi fait savoir que le retard dans le décaissement des fonds des opérations et la nécessité de garantir l’autonomie financière de la CENI peuvent aussi influer à la mise en œuvre de ce calendrier.

Dans le cadre légal, l’adoption à temps de la loi portant répartition des sièges et la promulgation à temps de la loi portant répartition des sièges en font aussi partie notamment la pandémie de COVID-19 et autres épidémies à l’instar de la maladie à virus Ebola.

«Tous les défis ci-dessus énumérés peuvent, s’ils ne sont pas surmontés, influer négativement sur l’exécution du calendrier électoral. C’est ainsi que la CENI invite solennellement les institutions du pays et les parties prenantes à s’impliquer avec responsabilité dans la conduite du processus électoral en cours, afin de garantir son plein aboutissement», a déclaré Denis Kadima.

Christian Okende

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