Sommet de Luanda : La Force régionale va pousser le M23 à se soumettre en cas d’un refus de se désengager et libérer tous les territoires occupés (Accord)

Au sommet de Luanda qui a eu lieu ce mercredi 23 novembre sous l’égide du président angolais Joâo Lourenco, les Chefs d’Etat de la RDC, Félix Tshisekedi, du Rwanda Paul Kagame représenté par son ministre des Affaires Étrangères, du Burundi et président en exercice de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC), Evariste Ndashimiye et l’ancien président Kenyan, facilitateur désigné de l’EAC du processus de Nairobi sur la paix et la stabilité dans l’Est de la RDC, Uhuru Kenyatta ont accordé un ultimatum de 48 heures aux terroristes du M23 de se retirer de toutes les zones occupées dans le Nord-Kivu.

Selon le communiqué final de ce sommet, les Chefs d’Etat ont enjoint aux belligérants qui continuent de mener leur offensive pour la conquête de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, de se replier dans leurs positions initiales à Sabinyo du côté de la RDC conformément aux conclusions d’une réunion extraordinaire des Chefs d’Etat-Major Généraux des Forces Armées de l’EAC du 8 novembre dernier, tenue à Bujumbura sous le contrôle de la Force Régionale et du Mécanisme ad hoc en collaboration avec la Monusco.

En Effet, souligne ce document, le repli du M23 dans ses positions initiales de Sabinyo du coté RDC pour ne plus se mouvoir au-delà de la ligne des villages Bigega, Bugusa, Nyanbikona, Mbuzi, Rutsiro et Nkokwe devrait permettre au Kenya de déployer ses contingents d’abord à Goma, et ensuite à Bunagana, Rutshuru et Kiwanja.

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Par ailleurs, ce document précise que si « le M23 refuse de se désengager et libérer tous les territoires qu’il occupe actuellement, les Chefs d’État de l’EAC instruiront la Force Régionale à faire usage de force pour les pousser à se soumettre ».

A quelques heures de l’expiration de ce délai, les belligérants n’ont toujours pas réagi, du moins officiellement. Il convient toutefois de rappeler que lors de la première tripartite RDC, Rwanda et l’Angola tenue dans la capitale angolaise, les Chefs de l’Etat avaient déjà signé une feuille de route exigeant un cessez-le-feu aux terroristes du M23. Cependant, cette recommandation n’avait pas été observée et les hostilités se sont poursuivies jusqu’à la porte de Goma.

Carmel NDEO

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