RDC : « La fin de la souffrance dans l’Est de la RDC est possible, si le Rwanda met fin à soutien au M23 » (Département d’État américain)

Plus de deux décennies la partie Est de la République Démocratique du Congo est toujours en proie à l’insécurité des groupes armés locaux et étrangers dont l’agression rwandaise sous couvert des troupes terroristes du M23.

Pour instaurer une paix durable dans cette partie et sans porter préjudice aux efforts déployés sur le terrain par les forces armées de défense et de sécurité, le gouvernement congolais préfère la voie diplomatique qui, du reste, demeure l’option idéale et privilégiée, sauf pour ceux des groupes armés considérés comme terroristes et pour lesquels la voie militaire reste comme la seule option.

Ce mercredi 23 novembre, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi avec ses homologues, João Lourenço, Evariste Ndayishimiye, le Facilitateur Uhuru Kenyatta et le Ministre des Affaires Étrangères rwandais Vincent Biruta ont harmonisé les agendas du processus de paix de Luanda dans un mini-sommet organisé par le médiateur João Lourenço pour mettre fin à l’insécurité dans la partie Est de la RDC.

Publicité

À cet effet, les États-Unis d’Amérique n’ont pas tardé à saluer les efforts de l’Angola avec les dirigeants des Grands Lacs pour mettre fin à la violence et à la souffrance dans l’Est de la RDC.

Pour les États-Unis d’Amérique via son département d’État, la paix est possible dans cette partie de la République Démocratique du Congo, si et seulement si le Rwanda met fin à son soutien au M23 notamment si les deux parties rejettent les discours de haine.

«Saluons les efforts de l’Angola avec les dirigeants des Grands Lacs pour mettre fin à la violence et à la souffrance dans l’Est de la RDC. Cela est possible si le M23 cesse son offensive, si le Rwanda met fin à son soutien au M23 et si toutes les parties rejettent les discours de haine et respectent les engagements de paix et de réconciliation», ont fait savoir les États-Unis d’Amérique.

Il y a lieu de noter que le mini-sommet de Luanda a exigé un cessez-le-feu à partir du 25 novembre à 18h, suivi du retrait du M23 qui doit retourner aux positions initiales. S’il ne se retire pas, les Chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est menacent d’autoriser l’usage de la force.

Il a été également décidé à l’issue des travaux de Luanda, le respect absolu du prescrit des communiqués des conclaves des Chefs d’État de la CAE, de Nairobi du 21 avril et du 20 juin 2022 ( processus de paix de Nairobi), de la feuille de route de Luanda du 7 juillet 2022 (processus de Luanda) et des conclusions de la réunion extraordinaire des Chefs d’État Major Généraux des Forces Armées de l’EAC (Bujumbura le 8 novembre 2022).

Christian Okende

Recevez l'actualité directement dans votre email

En appuyant sur le bouton S'abonner, vous confirmez que vous avez lu et accepté notre Politique de confidentialité et notre Conditions d'utilisation
Publicité

En savoir plus sur Politico.cd

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading