Sommet de Luanda : Les chefs d’États appellent à l’intensification du Programme de désarmement, démobilisation, réintégration communautaire de miliciens

Le chef de l’état Félix Tshisekedi a rencontré ce mercredi 23 novembre, dans la capitale angolaise Luanda, son homologue burundais Évariste Ndayishimiye, le ministre des Affaires étrangères rwandais Vincent Biruta, ainsi que le médiateur désigné par la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) Uhuru Kenyatta, lors d’un sommet quadripartite convoqué par le président angolais João Lourenço, qui avait pour objectif d’approuver le plan d’action pour la paix en République démocratique du Congo et de rétablir les relations de bon voisinage congolo-rwandais.

A l’issue de cette rencontre, toutes les parties prenantes se sont mis d’accord sur l’intensification du processus de mise en place du Programme de désarmement, démobilisation, réintégration communautaire pour la stabilisation (PDDR-CS).

« Les Chefs d’État ont recommandé l’accélération de la réalisation du Programme de Désarmement, Démobilisation, Réintégration Communautaire pour la Stabilisation, en cours en RDC », peut-on lire dans le communiqué final de ce sommet dont une copie est parvenue à POLITICO.CD.

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En outre, les différents chefs d’État ayant pris part à ces assises ont « exprimé leurs vives préoccupations quant aux conditions dans lesquelles vivent des centaines des milliers de personnes déplacées dans les zones affectées par la guerre dans la province du Nord-Kivu et lancé un appel à la Communauté Internationale pour une assistance humanitaire en faveur de ces populations », renchéri la même source.

Dans un rapport publié le 10 novembre dernier, les acteurs humanitaires du bureau onusien du Coordonnateur humanitaire en République démocratique du Congo, estimaient qu’au moins 188.000 personnes ont été déplacées depuis la reprise des affrontements le 20 octobre dernier dans la province du Nord-Kivu. En même temps, plus de 76.000 enfants ont vu leur scolarité interrompue. Dans ce même rapport il a été révélé que près de 54% des personnes déplacées vivent au sein de familles d’accueil, tandis que des milliers d’autres occupent des écoles, des hôpitaux, des églises et autres sites improvisés.

Ces nouveaux déplacements signalés par le bureau onusien avait porté à au moins 237.000 le nombre de personnes déplacées depuis le mois de mars lorsque les premières attaques des terroristes M23 ont eu lieu.

Monge Junior Diama

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