Vieux de trois ans, le ministère des Personnes vivant avec handicap de la République démocratique du Congo a désormais un secrétariat général qui pourrait gérer toutes les affaires y afférentes.
Après de multiples manifestations de protestation, le vice–Premier ministre de la Fonction publique a hier signé un arrêté créant une administration permanente chargée de traiter des questions de cette couche sociale.
La ministre déléguée chargée des Personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables, Irène Esambo Diata, salue cette « vision » du Chef de l’Etat qui s’est matérialisée.
« La matérialisation de cette vision du Président de la République passe par une administration. Parce que vous savez, si on doit laisser la question au niveau simplement politique, cela ne donne pas des garanties pour demain », a-t-elle précisé.
La ministre estime encore que la matérialisation de cette administration est un excellent moyen de pérenniser cette vison.
« Il nous fallait avoir cette administration. Et nous avons travaillé avec beaucoup d’experts pour qu’aujourd’hui, nous ayons cette administration. Et la particularité de cette administration, c’est que c’est une administration des services et des métiers. Parce que – au finish – ce que nous sommes en train de rechercher, c’est l’inclusion sociale de ces catégories. On ne peut pas les inclure, s’il n’y a pas de métiers, s’il n’y a pas de services qui s’occupent de leur spécificité en terme des problèmes et des besoins », a-t-elle ajouté.
Ce ministère existe depuis 2019, mais avec un budget trop restreint et sans administration publique. Et les personnes vivant avec handicap représentent plus de 10% de la population congolaise.
