Huit (8) activistes du mouvement citoyen, la Lutte pour le Changement (LUCHA ) ont passé la nuit de mercredi à ce jeudi 6 octobre au cachot de l’auditorat au chef-lieu du territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
Interpellé en plein meeting populaire mercredi 05 octobre à Kiwandja, ces militants pro-démocratie sont accusés d’avoir organisé cette manifestation non autorisée par l’administration de l’état de siège.
Pourtant, ce groupe de pression avait saisi en date du 1er octobre, l’administrateur du territoire de Rutshuru pour l’informer de cette manifestation pacifique dont les objectifs étaient notamment de soutenir les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), exiger la libération de Bunagana, dire non au dialogue avec les terroristes du M23, mais aussi exiger le retrait de la Mission de l’organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo ( Monusco).
Réagissant à chaud, la LUCHA a dénoncé les actes de torture infligés à ses militants avant d’exiger leur libération immédiate et inconditionnelle.
