RDC : L’application de la loi de programmation militaire va coûter 1 milliard USD par an

Le Rapport du secrétaire général de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) indique que dans la réforme du secteur de la sécurité en RDC, le Président de la République, Félix Tshisekedi a signé, le 28 juillet dernier, la loi de programmation militaire pour la période 2022-2025, qui met l’accent sur le renforcement des capacités financières, logistiques et opérationnelles des FARDC.

«Le Gouvernement congolais estime le coût d’application de cette loi à un milliard de dollars par an. La MONUSCO a appuyé la réforme de la police nationale dans le cadre de son programme conjoint avec le Programme des Nations-Unies pour le développement», a fait savoir le Secrétaire Général de la MONUSCO au Conseil de Sécurité des Nations-Unies.

Avant cette signature, rappelle ce rapport, le 27 juin, la MONUSCO a soutenu l’organisation d’une session plénière coprésidée par les présidents des commissions de défense et de sécurité, sur la mise en place d’un mécanisme inclusif de coordination du secteur de la sécurité nationale.

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Selon la MONUSCO, le 17 juin, à l’occasion d’une réunion, le Comité local d’approbation du Programme conjoint des Nations-Unies d’appui à la réforme de la Police nationale congolaise (2022-2025) a approuvé un plan quadriennal budgétisé à Soixante-treize millions trois cent soixante-douze mille deux cent quatre-vingt-onze (73 372 291) dollars américains pour renforcer les capacités de la police congolaise.

«La MONUSCO a continué d’accompagner l’application de la stratégie nationale de réforme de la justice, dans le cadre du programme conjoint d’appui à la réforme de la justice. Même si les audiences se sont déroulées dans le respect des normes garantissant un procès équitable, plusieurs victimes de violence sexuelle ne se sont pas présentées à Luizz par peur des représailles. Au cours des audiences foraines qui ont lieu pendant la période considérée dans le cadre du programme conjoint d’appui à la réforme, 166 personnes ont été condamnées pour divers délits, dont 34 pour viols sur mineurs sur 47 cas de violences sexuelles», lit-on dans ce rapport adressé au Conseil de Sécurité des Nations-Unies.

Christian Okende

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