RDC : « La tournée Amani de Vital Kamerhe a permis à l’UNC de se revigorer » (Juvenal Munubo)

Le Président de l’Union pour Nation Congolaise (UNC), Vital Kamerhe a achevé, ce mercredi 28 septembre, sa tournée « pour la paix » dans l’Est de la République Démocratique du Congo. L’homme y livrait une partition à haut risque, dans un partenariat politique plus que jamais hypothétique au cœur de la coalition au pouvoir.

Bien que pour ses partisans cette tournée a été un « triomphe » dans l’Est du pays mais à Kinshasa ce déploiement est devenu sujet de polémique surtout dans le chef des proches du Président de la République, Félix Tshisekedi.

« Tu prends l’argent du Chef (de l’État) pour faire une tournée de paix pour que tu en profites pour booster ton parti, sans parler du Chef et de sa vision. Et même, pendant la tournée, tu prends le temps de laisser qu’on le critique. On vous attend à Kinshasa » a électriquement confié à POLITICO.CD un conseiller du président Tshisekedi sous le sceau de l’anonymat.

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Au-delà de la polémique qui entoure cette tournée de Vital Kamerhe, le député national, Juvenal Munubo, membre de l’UNC a jeté un pavé dans la mare.

Selon lui, la tournée de Vital Kamerhe a été un véritable moment de communion car elle a permis à l’Union pour la Nation Congolaise, formation politique de Kamerhe, de se « revigorer » pour se projeter dans les échéances électorales prochaines.

« La tournée Amani effectuée par l’honorable Vital Kamerhe a été un véritable moment de communion. Ça a permis au parti UNC de se revigorer pour mieux se préparer aux prochaines échéances électorales. Des grandes options devront être levées lors du Congrès. Nous n’y sommes pas encore », a déclaré, dans la soirée de ce jeudi 29 septembre, le député national de l’UNC, Juvenal Munubo sur son compte Twitter.

Une position qui vient confirmer ce qui se racontait déjà : « Kamerhe a profité de la mission lui confiée par Félix Tshisekedi pour redynamiser son parti ». Pour des proches de Kamerhe, cette tournée n’était pas politique. C’était question, estiment-ils, de déminer le terrain car, soulignent-ils, « la partie Est du pays commence à devenir très hostile au président et qu’il fallait d’abord rétablir le contact avant de commencer à leur demander de soutenir le Chef de l’État. Ce n’était pas une campagne électorale ».

Christian Okende

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