Élections de 2023 : La CENI projette publier le calendrier électoral avant fin 2022

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima a présidé, ce samedi 24 septembre au Palais du peuple, un cadre de concertation avec les partis politiques pour faire le point sur les activités de la centrale électorale et celles à venir dans le but d’organiser les scrutins dans le délai constitutionnel.

Il a présenté de manière brève les actions entreprises par la CENI en l’occurrence le test grandeur nature des kits d’enregistrement des électeurs de la récente acquisition auprès de Miru Systems fournisseur de ce matériel testé sur les quatre sites choisis : deux au Kongo-Central (Luozi et Mbanza-Ngungu) et deux à Kinshasa (Lingwala et Maluku).

Selon lui, l’objectif de ce test est de jauger les fonctionnalités de ce kit au regard de diverses innovations apportées notamment dans la prise des empreintes digitales et de l’iris. Cependant, dit-il, l’opération proprement dite d’identification et d’enrôlement des électeurs est prévue en décembre 2022 et durera au maximum trois mois.

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Dans la foulée, Denis Kadima a laissé entendre qu’il serait difficile pour son bureau de donner une date en rapport avec la publication du calendrier électoral. Néanmoins, indique-t-il, le calendrier va sortir dans les deux mois qui vont suivre, « mais donner avec précision pour l’instant est vraiment impossible ».

À cet effet, il a fait savoir que beaucoup de paramètres qui concourent à la publication de ce calendrier échappent au contrôle de la CENI, avec la feuille de route publiée, les politiques peuvent se faire une idée sur l’état d’avancement du processus en cours.

« J’aimerai vous présenter nos activités en cours. D’abord l’opération de l’actualisation de la cartographie. La collecte des données a permis d’améliorer les conditions d’accès des électeurs aux centres d’inscription. Désormais, chaque électeur devra parcourir pas plus de 10 km au maximum de son lieu de résidence et il en sera de même le jour du scrutin. La CENI a tenu compte de beaucoup de critères (poids démographique, accessibilité, conflits inter-communautaires et obstacles naturels…). Ainsi, nous passons de 17 783 centres d’inscription à 22 271 pour ce cycle électoral et nous sommes en train de travailler sur un certain nombre de détails. Mais cela ne nous a pas empêchés de déclencher déjà le processus de la révision du fichier électoral. Le marché d’acquisition des kits d’enregistrement et des services connexes a été attribué, après avis de conformité de l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), à l’entreprise sud-coréenne Miru Systems », a expliqué Denis Kadima aux partis et regroupements politiques.

Le numéro un de la Centrale électorale a dit toute la volonté de son équipe à ne pas faillir à la mission lui confiée.

« La CENI a réceptionné un spécimen de ce matériel destiné aux tests grandeur nature. Les sites choisis étaient Luozi et Mbanza-Ngungu (Kongo Central) dont la phase est bouclée et les communes de Lingwala et Maluku qui devrait prendre fin ce jour. Ces tests nous permettront de confirmer la conformité du matériel proposé en rapport avec les exigences de la Ceni. Il fallait donc s’assurer de sa fonctionnalité en situation réelle d’exploitation et d’apprécier le temps d’identification d’un électeur pour en déduire celui d’enrôlement de la population élective. Un engouement s’est manifesté et pour ce qui est de la participation des Congolais résidents à l’étranger, quelques membres du bureau de la Ceni ont démarré une série de missions de repérage dans les pays concernés (Afrique du Sud, Belgique, France, Canada et les États-Unis). Cela nous permettra d’organiser efficacement, sur la base des informations reçues, les inscriptions des électeurs et par la suite le vote. Je réaffirme la volonté de mon équipe et moi de ne ménager aucun effort pour organiser les élections générales l’an prochain, en dépit des contraintes maintes fois soulevées et nous restons ouverts en vue d’améliorer, autant que faire se peut, le processus électoral», a-t-il déclaré.

Et pour clore : « les contraintes financières, voire sécuritaires et bien d’autres questions en lien avec l’organisation des élections programmées en 2023 figuraient en bonne place des instants d’interaction ».

Christian Okende

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